chapitre 1

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Déserteurs


   Une pluie battante retentissait dans cette nuit de février, transformant les sentiers de terre battue en véritable flaque de boue. Les goutes tombait sans cesse depuis déjà plusieurs heures. Un vent soufflait aussi, si puissant qu'il avait forcé des commerçant en bas du pic a fermé boutique plus tôt. Le pic de Araré était souvent au centre de perturbation climatique, mais jamais aussi violente que cette nuit-là.

   Tout à coup, sortant certains animaux de leurs torpeurs, de violent bruit de pas mouillé retentirent dans cette nuit déjà mouvementé, suivis de près par des bruits métalliques. Bien trop rapide d'ailleurs. Les pas finirent par se stopper. Apparut alors aux yeux des animaux les plus curieux des soldats à cheval, un véritable escadron armé jusqu'aux dents. L'un des hommes présents descendit de son canasson et vint regarder le sol et surtout les traces de pas, qui s'arrêtait brusquement au croisement de deux chemins. Finalement l'homme soupira et se releva avant de crier en direction des arbres, à côté du sentier :

« ؜Marko ! Inutile de te cacher ! je sais que tu te déplace par les arbres ! reviens ici ! »

   Aucune réponse ne parvint au soldat, rien ni personne ne semblait se trouvait ici, pourtant le groupe de cavalier cherchait belle et bien quelqu'un, ils reprirent tous la selle de leurs chevaux de guerre et se séparèrent en deux groupes, trois hommes sur chaque chemin disponible. Quand enfin toute présence eut été dissipé un mouvement repris à travers les plantes et autres branchage, régulier et rapide, chaque pas était une torture tant le froids mordant et le vent violent s'immiscer dans chaque défaut des habits du déserteur. Mes habits.

   Je m'appelle Marko. Je suis un fermier, vivant si loin que j'avait appris l'existence du pic de Araré seulement quand j'en ai commencé l'ascension. On avait réquisitionné un maximum d'homme dans le pays pour se battre en première ligne. Ils devaient tous être prostré aux frontières. On avait demandé au fermier de manié aussi bien la lance qu'il maniait la fourche. Alors quand au cours d'un déplacement pour aller à la frontière, je vis un panneau désignant un chemin montant en haut du pic que j'était en train de contourner avec mon unité, je n'ai pas hésité. Je ne voulais pas être soldat, je voulais revenir voir ma fiancée, retourné à mes champs et mes vaches, pas tué d'autres êtres, j'avait donc fui, commençant à gravir à cheval le pic, espérant abandonner le canasson en chemin pour m'échapper. Je ne faisais depuis ma fuite que monté pourtant. La première nuit avait été calme...mais dès l'aube du second jour...je sentais une présence non loin de moi, après quelque minutes seulement six chevaliers arrivèrent et me bloquèrent dans un cul de sac, c'était la première fois que je le vis. Mon chef, et je crus bien mourir.

   J'ai fui en me jetant dans une pente, déchirant en partie mes vêtements me forçant à abandonner mon cheval et surtout mon armure qui était bien trop lourde pour continuer à courir. Deux jours déjà que j'avais pris la fuite, et mon chef me traquait encore. Épuisé par la pluie battante et le froid, j'aurais volontiers arrêté mon ascension, pour me reposer mais, chaque seconde sans bouger était un pas de plus vers la mort.

   Me créant un chemin entre les fougèrent et les branches, Je sortis péniblement les habiles en lambeau de cette forêt. Aucun cavalier à l'horizon, « enfin ! » me disait-je...mais la joie fut de courte durée, car après seulement dix minutes à suivre le chemin j'entendit un cheval lancé au galop. Me jetant à nouveau dans les plantes, il ne me remarqua pas... heureusement

   Je continuai ce foutue "jeu" pendant de longues heures, durant lesquelles l'ascension me paraissait interminable. Mes jambes me faisaient atrocement souffrir, mes cheveux blonds était dans une pagaille monstre, mon visage était couvert de saleté, de boue et de sang séché.

Au Travers du TempsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant