Au Travers du Temps

Chapitre 2

Abigaelle

   Je ne sais pourquoi mais mon esprit ne voulait pas quitter Erik, je voulais savoir ce qui allait arriver à l'homme qui m'a tué. Il se trouvait dans une petite maison, on entendait un fort bruit d'eau proche de cette dernière. Il dormait encore, comment avait-il survécu à sa chute ?! C'était impossible. Aussi fort sois le guerrier chutant, personne ne peut survivre à une telle pente. Même Carthus aurait péri dans la chute.

   Alors que je me rapprochais du corps du chevalier, collant presque mon visage au sien, ses yeux s'ouvrirent en grand, comme s'il avait senti ma présence. Se relevant d'un coup son crâne traversa mon corps fantomatique. Il été transpirant, comme s'il sortait d'un cauchemar, son épée était la aux pieds du lit. Son corps quant à lui était couvert de blessures plus ou moins vielle. De grandes cicatrices dans le dos, causé pendant ces années d'entrainements, de nombreuse plaie barrait son corps. Elles avaient été pensées mais, pas besoin d'être médecin pour voir que, la lésion causée par la flèche de la veille, n'était pas guérie, loin de là. Pourtant Erik ne ressentait semblait-il que peu de douleur. Même la balafre qu'il portait depuis l'enfance au visage avait l'air de plus le faire souffrir.

« Comment suis' je encore en vie ? » Venait-il de demander à haute voix.

   Tout à coup un bruit métallique retentit, une porte que l'on ouvrait...peut-être était-ce la mort qui venais enfin chercher Erik, ou bien les deux frères qui l'avait retrouvé pour lui faire la peau ! Quand le soleil cessa de cacher la vue du chevalier il put apercevoir une créature, bien moins effrayante que celle mentionné plus tôt. Une jeune femme, portant une belle robe, un col rouge remontait cachant le cou de l'adolescente. Le Maréchal ne bougeait pas, il était redressé, regardant la nouvelle arrivante. Sans un mot elle s'approcha d'Erik, qui, comme un animal sauvage blessé, tenta de reculer et de fuir...mais il été déjà contre un mur. La jeune femme s'approchait, on aurait dit un chat jouant avec la sourie qu'il venait d'attraper. Erik le puissant chevalier été passé de statue de prédateur à celui d'animal faible qu'il fallait protéger. La femme laissa tomber la prédation, d'une simple parole l'atmosphère si tendu redescendit d'un coup.

« Bien dormis ? Tu es plutôt thé ou thé le matin ? thé ? super choix j'adore aussi ! » s'exclama cette femme dont les taches de rousseur obnubilaient le regard de Erik.

   « -où...où suis 'je ? » Demanda-t-il alors que la fille s'activait à la préparation d'un thé.

   « -Chez moi, tu as fait une belle chute hier soir, si tu cherchais à mourir désolé de t'avoir sauvé, sinon...je t'ai tiré jusqu'ici, désolé mais ton armure été trop lourde, j'ai seulement pris ton épée. Je t'ai soigné pendant la nuit et maintenant me voila entrain de laisser mon lit à un inconnue qui a probablement le double de mon, âge ». Répondit cette femme, elle semblait à la fois jeune et pourtant si adulte, comme si elle avait vécu cent ans dans le corps d'une jeune adulte.

   « -Je...comment ai-'je survécu ? et je ne suis pas si vieux...euh comment t'appelle-tu ? oh et merci de m'avoir...sauvé...

   -Je m'appelle Abigaelle, et puis, tu à survécu car je t'ai aidé, c'est tous, je suis arrivé à temps. J'ai toujours le chique pour arriver au bon moment. Tu semble vieux, encore un peu et tu t'écroule » pouffa elle. « J'ai quinze ans et toi au moins quarante !

   -ça suffit, merci de m'avoir sauvé, mais je ne suis pas ici pour ça, si tu ne me donne pas des réponses claires, alors je ne compte pas rester boire le thé. » Se levant toujours blesser, Erik pris son épée au pieds du lit et sa chemise trempée de sang. « Par ailleurs, j'ai seulement trente ans, » ajouta-il avant de sortir de la maison en se rhabillant.