Santa Barbara, état de Californie, côte Ouest des États-Unis. Ville d'un peu moins de cent mille habitants, prisée pour ses spots de surf. Héritage des colonies espagnoles, c'est le style méditerranéen que recherchent les touristes en venant ici.
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En retard ! En retard ! Voilà ce que me crie la chose qui me sert de cerveau. Je marche à allure rapide en direction de la grande salle. Les couloirs sont déserts. Sans blague ! tous les étudiants doivent déjà être installés ! Lorsque je me trouve dans le dernier couloir avant la grande porte, je bougonne en pensant à la raison de mon retard. Les lanières de ma robe ont lâché et je me suis retrouvée seins nus. Heureusement, c'était dans ma chambre et personne d'autre qu'un moustique n'a eu le droit au spectacle.
J'arrive presque essoufflée dans la grande salle. Heureusement, tout le monde discute entre eux. Je jette un coup d'œil à l'estrade, Mademoiselle Schiaparelli-la doyenne du campus-discute avec des professeurs. Je me faufile jusqu'à la rangée du milieu où m'attend Theodora, ma "tutrice jusqu'à ce que je me fasse de nouveaux amis" selon la doyenne. En fait, je réalise qu'elle m'a toujours été très utile et aussi très sympathique. Elle m'a fait la visite complète de tout le campus, m'a expliqué des choses qu'aucune autre personne qu'une élève n'aurait pu savoir. Depuis deux semaines que je suis arrivée pour m'installer au campus avant la rentrée, nous sommes devenues de grandes amies. Malheureusement elle part dans quelques jours pour une année à l'étranger. Je vais donc me retrouver seule et perdue dans cet énorme campus.
- Lizzy, je t'ai envoyé dix mille messages ! me gronde la petite brune. - Je sais, je suis désolée Théa, j'ai eu un problème avec ma tenue.
Elle lève les yeux au ciel, comme si elle priait pour changer d'amie. Mais elle se reprend et me dit, enthousiaste :
- J'aimerais te présenter une amie, et je pense que tu vas l'a-do-rer. Tiens, elle arrive.
Une magnifique demoiselle au teint hâlé et aux cheveux couleur caramel-brun essaie d'atteindre notre rangée. Mais elle n'a pas trop de mal à se frayer un chemin entre toutes les personnes déjà assises puisque toutes ces personnes se lèvent pour lui libérer le passage. Quand elle arrive juste en face de moi, je comprends pourquoi.
- Attends, tu es Finley Benthley ? - C'est bien moi. Et toi, tu es Elizabeth Dangey ? Tu vois, on se connaît déjà ! elle me sourit de ses dents colgate.
