!! 𝘿𝙄𝙎𝘾𝙇𝘼𝙄𝙈𝙀𝙍!!
𝙘𝙚𝙧𝙩𝙖𝙞𝙣𝙚𝙨 𝙥𝙖𝙧𝙤𝙡𝙚𝙨 𝙥𝙖𝙧𝙡𝙚𝙣𝙩 𝙙𝙚 𝙢𝙪𝙩𝙞𝙡𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣𝙨, 𝙙𝙚 𝙫𝙞𝙤𝙡𝙚𝙣𝙘𝙚, 𝙚𝙩 𝙙'𝙞𝙣𝙨𝙪𝙡𝙩𝙚𝙨.
(𝙥𝙖𝙨 𝙙𝙚 𝙨𝙪𝙟𝙚𝙩 𝙨𝙪𝙧 𝙡𝙚 𝙫𝙞𝙤𝙡 𝙤𝙪 𝙡𝙚 𝙨𝙚𝙭𝙚) 𝙖𝙡𝙤𝙧𝙨 𝙨𝙞 𝙫𝙤𝙪𝙨 𝙚̂𝙩𝙚𝙨 𝙨𝙚𝙣𝙨𝙞𝙗𝙡𝙚𝙨 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙘𝙚 𝙩𝙮𝙥𝙚 𝙙𝙚 𝙡𝙖𝙣𝙜𝙖𝙜𝙚, 𝙫𝙤𝙪𝙨 𝙚̂𝙩𝙚𝙨 𝙡𝙞𝙗𝙧𝙚𝙨 𝙙𝙚 𝙣𝙚 𝙥𝙖𝙨 𝙡𝙞𝙧𝙚 𝙘𝙚𝙩 𝙞𝙢𝙖𝙜𝙞𝙣𝙚.Voici une nouvelle semaine d'hivers.
Je me rends au lycée, à pied.
Ce n'est pas que je suis seule, mes parents sont à la maison, mais ils sont alcooliques. Il a fallu que leur p*tain d'égoïsme les pousses à ne penser qu'à eux et à se faire plaisir.
Il y a quelques années, mes parents avaient dépensé tout leur argent dans des casinos. Ils voulaient gagner de l'argent, ils m'avaient abandonné, me laissant seule à la maison jour et nuit, pour aller passer du temps dans des hôtels luxueux ou pour aller s'acheter des accessoires prestigieux.Les seules marques d'affections, si je peux les appeler comme ça, c'était un vulgaire pull noir qu'on m'envoyait, chaque année. Il changeait, non pas de couleur, il venait juste d'un magasin différent qu'ils trouvaient quand ils se promenaient.
Je ne disais trop rien, je pensais qu'ils se souvenaient encore de moi c'était déjà ça.
Ils ont tout perdu il y a deux ans.
Leur argent, leurs voitures, leur boulot, tout.On se retrouve maintenant à vivre d'aides sociales, des indemnités, tout ça.
Je ne me suis jamais plainte, mes parents étaient avec moi physiquement dans tous les cas.Je n'ai eu que ces Pulls noirs en vêtements depuis ces 5 dernières années. A part quelques pantalons que je pouvais m'offrir de temps à autres grâce à la petite somme d'argent que m'envoyait ma grand-mère maternelle pour mon anniversaire.
Mes parents ne m'ont jamais demandé comment j'allais, j'avais cette impression de vivre seule même avec eux dans la maison.
Je n'avais aucun amis, pas de téléphone. J'ai pu en avoir un car ma voisine n'en voulais plus.J'étais tellement habituée à vivre dans la douleur, que je ne savais même pas qu'est-ce que ça faisait. Alors un jour, dans ma chambre, perdue dans mes pensées en entendant mes parents se disputer à l'étage du dessous, j'ai pris cette lame et je l'ai faite glisser le long de mon poignet.
Je ne ressentais rien, car la douleur était au final mon quotidien, elle faisait partie de moi.Je me perdais dans mes pensées quand j'arriva devant mon établissement.
J'entra, mon visage caché par mon masque et ma capuche, je rejoins le coin éloigné de la cour où je m'adosse.Et le voilà, Seo Changbin, mon "meilleur ami". A vrai dire assez compliqué. Il est mon seul ami, je suis sa seule amie. Nous avons une vie similaire, lui sa mère est partie avec un de ses amis d'enfance et la laissé ici, son père est parti pour son travail en lui laissant son compte bancaire, il n'a jamais eu de nouvelles de lui.
Il savait ma vie, je savais la sienne.
Pourtant, jamais on ne se souriait, jamais on ne passait du temps ensemble comme les amis le font.
Nous ne savions tout simplement pas qu'est-ce qu'était l'amitié.Nous observions dans un silence muet les autres jeunes de notre âge passer du bon temps ensemble, rigoler, boire, chanter, danser.
Tout ça nous parraisait anodin.
L'amitié dans notre language, c'était se faire un signe de tête, sans vraiment afficher une expression sur nos visages.L'amitié pour nous c'était se parler de temps en temps à travers des messages pour nous raconter nos problèmes.
L'amitié, c'était pour nous, s'assoire que le même banc et voir le temps passer sans s'adresser la parole.
Le voilà, marchant vers le mur proche du miens, son briquet à la main.
Non il ne fumait pas, il appréciait juste admirer la flamme sortant de son boîtier, sans raison, c'était la seule chose dans sa vie qui pouvait brûler, cette flamme.
Des fois je pouvais le voir passer sa main dessus, tentant de sentir quelque chose de différent, mais en vain.Il était comme moi, sans sensation, démuni de tout sentiment.
On pourrait dire que nous étions fait l'un pour l'autre.
Mais entre nous, il y avait juste ces discussions, ces regards, rien de plus.
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𝙎𝙏𝙍𝘼𝙔 𝙆𝙄𝘿𝙎 : 𝒓𝒆́𝒂𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 & 𝒊𝒎𝒂𝒈𝒊𝒏𝒆𝒔
Fanfiction𝙸𝚖𝚊𝚐𝚒𝚗𝚎𝚜 𝚎𝚝 𝚛𝚎́𝚊𝚌𝚝𝚒𝚘𝚗𝚜 𝚍𝚎𝚜 𝚖𝚎𝚖𝚋𝚛𝚎𝚜 𝚍𝚎 𝚜𝚝𝚛𝚊𝚢 𝙺𝚒𝚍𝚜. ✨