MY DAYS

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Nous discutions de tout et de rien avec Taehyung autours de nos plateaux remplis de pleins de garnements, j'aimais beaucoup le voir aussi souriant ainsi, car me rendait automatiquement heureux.
Ce qui me rendait plus heureux était que les gens avaient finis par oublier mon existence pour mon plus grand bien.

Tu parles d'une popularité ! Comment Jimin réussit-il à s'attirer les regards sur lui, et ce constamment ?
Que dis-je, lui c'est la Joconde exposé au musée du Louvre et moi un Motorola que plus personne n'oserait acheter même si cest le dernier modèle rien que pour frimer avec.

Y a ton prince qui arrive.

Je roulais des yeux avant de le regarder avec ma mine déconfit car je tiens à rappeler que étrangement il ne cessais de me faire des blagues comme quoi Jimin se trouvait derrière moi lorsque mes yeux se mettaient à le chercher, mais cette fois-ci, j'avais pas l'intention de me laisser faire blague ou pas hors de question que je me tape une fois de plus la honte.

Arrêtes ça Taehyung ça ne m'amuse plus du tout. brédouillai-je.

Puisque je te dis la vérité il est injuste retournes-toi.

Tu ne m'auras pas cette fois-ci. Hors de question que tu gagnes, je ne vais pas me laisser-

Je m'arrêtais soudainement lorsque le vent vint effleurer mon visage. Cette odeur.

Je le connaissais par cœur.

Il était réellement là. À quelques centimètres de moi, ou peut-être moins.

Mon cœur s'est mise à battre dans un rythme effréné qui m'était incontrôlable, il battait trop fort, beaucoup que j'avais peur que quelqu'un l'écoute je serrais fort ma poitrine espérant atténuer cela, en vain.

Je sentis une main s'enrouler autours de mon coude avant que mon corps ne fasse complètement une demi-rotation.

Je remarquais tout d'abord ses pupilles à présent clairs, son visage plus masculin que d'habitude, sa chevelure à présent orangé, ses lèvres brillant tel des étoiles dans le ciel. Et son sourire, le plus que je n'ai jamais pu autant admirer chez un homme, j'avais l'impression que tout son être aspirait ma personne. Je le vis se baisser à quelques centimètres de mon visage.

On a des choses à se dire.

Je sécouai la tête revenant soudainement sur terre.

Beaucoup de choses à se dire?

Le mec il a crû qu'on était chez Mami où on pouvait partir puis revenir quand on le souhaite? Oh non au diable sa promesse on ne disparaît pas pendant presque trois semaines sans appels ni texto, le mec connaît mon numéro il pouvait bien le composer et m'appeler hein je ne suis pas immortel, je ne suis pas Si Geng qui a attendu Xuan Ji pendant 1.000 ans, je suis Jeon Jungkook qui a sûrement un demi-siècle à vivre peut-être moin.

Je croisais les bras bien prêt à lui tenir tête cette fois-ci. Les gens pouvaient bien se demander ce qu'il se passe ou depuis quand nous sommes devenus si proches, je n'avais pas l'intention de lui parler. Pour lui montrer mon mécontentement, j'ai simplement croisé mes bras contre mon torse avant de tourner mon corps, je l'observait de haut en bas avant de tourner ma tête à son tours refaisant face à mon meilleur ami qui se retenait de rire.

Moi... Rien à te dire.

Je sentis du mouvement derrière moi.

T'en ai sûres?

Puisque je te le dis... Tu peux t'en aller, regardes, ils attendent que toi pour que tu les sautes un par un, c'est bien ce que tu fais d'habitude non? Vas-y, je ne te retiens pas.

Sans comprendre pourquoi, mon poignée a été agrippée et la seconde d'après mon corps se faisait tirer par un poussin devenu Ultron en un temps record.

Taehyuuuung ! Mon sac !

T'en fais pas je m'en occupes. Prenez votre temps surtout les enfants ! cria ce dernier.

J'avais envie de le tuer après ce sous-entendu qu'il venait de lâcher dans une pièce peuplé d'autant de monde ! Malheur à toi enfoiré !

Lâches-moi Park Jimin !

Mais c'est sans compter ce dernier qui me tirait vers la cours du lycée, lorsque nous y arrivâmes je pu me dégager de son emprise, je ne voulais pas qu'il m'emmène ou que ce soit pour discuter, j'avais encore cette peur, peur que tout ne soit qu'une blague pour lui alors avant que ce ne soit trop dur pour moi à supporter, je devais y mettre terme.

— Tu prends trop à cœur ce qu'on te dis. Tu te prends pour qui même? Oh oui c'est vrai tu es Park Jimin apres tout, tout doit t'appartenkr mais tu oublies que je ne suis pas un objet.

Il se retourna un peu trop brutalement face à moi. Mais il était hors de question que je me soumette à son aura dominatrice.

— Ce que j'ai dis ce jour-là dans la forêt, oublie ! ( Il ne dit rien mais avança d'un pas alors que je reculais de deux.) J'étais malade, c'était uniquement à cause de la fièvre, la preuve j'ai tout oublié après sinon je t'aurais contacté pour savoir comment tu vas et tout, mais non je reste Jeon Jungkook un élève que tout le monde zappe dans ce bahut et cette vie me plaît telle qu'elle est. Toi tu es le grand Park Jimin, tu devras te marier et avoir des gosses qui hériteront de ton immense fortune alors.

Avec beaucoup de mal, je m'avançais vers lui avant de lui murmurer:

— Tes parents ne vont pas apprécier si tu leur dis que tu es gay et que ton petit ami est pauvre.

Je reculais ensuite en souriant, dans ce genre de situation il faut toujours garder le sourire même si on a l'impression qu'une pluie d'épées flamboyantes s'abattait sur soi.

— J'espère que tu seras heureux, mais si tu veux, on reste ami?

Il regardait la main que je lui tendait avec beaucoup de dédain. Son manque de réaction me rendait affreusement mal, j'avais peur d'avoir raison. Que je n'étais qu'un pari qui prenait fin pour lui même si c'est moi qui y mettais fin.

Je me foutais moi-même la honte devant autant de monde qui se demandait ce qu'il se passait.

Je ne suis pas un objet sur laquelle en met une estimation, ma valeur vaut plus chère à mes yeux qu'un billet ou plusieurs de Won Jimin, grandis un peu et cesses de continuer les conneries de ce genre.

Je dis un pas en arrière.

Je voulais me remémorer son visage durant ces quelques instants avant que nos chemins ne prennent différentes déviations. Il allait me manquer pour sûr, terriblement même. Mais je suis un humain; j'ai une fierté, des sentiments et une vie à préserver, je n'avais pas le temps pour la mettre en jeu ou à la regarder être estimer par des liasses d'argent sous prétexte la vie est trop nulle pour certains pour en profiter de manière raisonnable.

Il n'existe pas une personne sur cette terre qui va me dicter de quel couleur ma vie doit être et comment je dois la mener.

Pas même l'homme que j'aime qui possède ce pouvoir, je possède mes propres acquis et mon propre pouvoir. Je ne dépendrais que de moi-même pour réussir, si je décidais à me faire remarquer, je le ferais sans hésiter mais ce n'était pas dans mes projets cela non plus. Alors je voulais le meilleur pour lui, une belle vie rempli de bonheur et de joie. Une vie facile sans a prendre à des décisions difficiles, une vie où il serait plus mature et que tout aurait une importance capitale pour lui.

Même si ce serait une hie sans moi.

Je m'étais déjà préparé à cette séparation.

𝙔𝙚𝙨 𝙊𝙧 𝙔𝙚𝙨 ☪︎ᴊᴋOù les histoires vivent. Découvrez maintenant