Lucy et la mafia

prologue

Bienvenue !!
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Je me sers un café, assise à côté de ma colocataire, Lisanna.
Moi : le journal est arrivé?
Lisanna le pousse vers moi.
Lisanna : tu es en première page! Tu dois être heureuse.
Lisanna est mannequin. Et même au réveil elle est sublime. J'ai à peine le temps de me laver et de me brosser les cheveux. Lisanna est là, assise, maquillée et vêtue d'une magnifique robe.
Moi : je croyais que tu ne travaillais pas aujourd'hui?

Lisanna : c'est le cas!

Moi : alors pourquoi tu as l'air comme ça dès le matin?

Lisanna : l'air de quoi?
Elle ne comprend vraiment pas où je veux en venir.
Moi : non rien.
Je regarde le journal. Je souris. Mard Geer va passer une journée pourrite grâce à moi. Sa tête est affichée sur le zodiaque news. Mon article liste toutes ses affaires douteuses.
Lisanna : tu n'as pas peur?

Moi : peur de ce clown? Jamais!

Lisanna : et pourtant, tu le devrais. C'est un parrain de la mafia, Lucy. Ils viennent souvent à nos défilés. Ce sont des sales types qui n'ont aucune manière.
Ne pas avoir de manière n'est rien comparé aux atrocités que Mard Geer peut commettre.
Lisanna : je me demande s'ils vont t'augmenter pour avoir fini en première page. Ils devraient, hein?

Moi : oui, ils devraient. Mais ils ne le feront pas.
Elle rit.
Lisanna : j'ai rencontré quelqu'un, et il a un ami. Je me demandais si tu es libre vendredi.
Lisanna essaie toujours de me casser avec quelqu'un.
Moi : Lisanna! Combien de fois t'ai-je dis que je ne voulais d'homme dans ma vie? Je n'ai pas le temps. Je suis bien trop occupée.

Lisanna : tout le monde à le temps de trouver l'amour, Lucy.

Moi : pas moi!
Je prend le journal et sors de la pièce.

Je regarde encore le journal au bureau. Sans vouloir me vanter, il est vraiment bien écrite. Il m'a fallu des mois d'enquête pour cet article. Mais ça en valait la peine. Les journalistes évitent de s'approcher de la côte de tartaros comme la peste, mais pas moi. Je commence déjà à avoir une réputation de journaliste de mafia. Ça ne me dérange pas le moins du monde. J'ai plein d'autres trucs à raconter sur la famille Mard Geer et bientôt, je m'occuperai des autres familles. J'ai l'intention d'aider la police à tous les arrêtés. Je lève les yeux et caprico, mon collègue, me regarde.
Moi : salut caprico! Comment ça va? Pas trop jaloux?
Il ricane.
Caprico : toi? C'est sûrement ton dernier article. T'es juste une gamine.

Moi : la gamine a réussi à publier un article que tu aurais dû publier. Tout ça parce que tu as peur. Et ce n'est certainement pas mon dernier article!

Caprico : sache juste que tu t'aventure sur un terrain dangereux, Lucy. La roue tourne, et, tôt ou tard, ça te portera préjudice.
Je ris.
Moi : si tu le dis !
Caprico s'en va, dégoûté. J'y peux rien moi s'il est jaloux. Ce sont des choses dont il aurait dû s'occuper des années avant moi. C'est un lâche et pas moi. Ce n'est pas mon problème. Mon téléphone sonne.

Moi : allô?

Zancrow : j'ai une info pour toi!
C'est Zancrow, mon informateur. Il travaille pour toutes les familles qui veulent bien le payer. La plus part du temps c'est pour vendre de la drogue, mais il entend des choses dont j'ai besoin de savoir.
Moi : je t'écoute.