Aujourd'hui la Terre est recouverte d'une épaisse couverture blanche et dans le brouillard glacé des flocons enneigée la silhouette immobile des arbres de la forêt de vient ombre noir. Dans ce paysage enchanteur, on entend résonner les grelots et les clochettes.
Quand le soleil se lève, il illumine la forêt et par là même entre à flot dans l'ouverture du terrier de Terry. Ce dernier les yeux tous ensommeillés lève sa douce tête blanche, il cligne des paupières, baille, puis se déroule et s'étire langoureusement. Une fois le sommeil chassé de ses pattes il se lève et sort précautionneusement dehors. Brr, ses pattes plongent profondément dans la neige et il frissonne.
Terry reste quelques instants immobile à contempler l'immensité blanche de la forêt. Puis quelques flocons descendent, un par un, du grand ciel gris. L'un deux vient se poser sur sa truffe ébahie et le fait éternuer. Alors Terry par d'un grand éclat de rire et se met à danser et sautiller dans la neige, il joue avec les flocons et les gros paquets de neiges sur les arbres. Au cours de ses jeux il finit par s'enfoncer dans un énorme tas de neige. Complètement engloutis, il essaye tant bien que mal de sortir du trou en sautant, mais il est malheureusement trop petit. Désemparer, Terry se met à pleurer. Il a peur et ne veux pas se retrouver Tout seul dans le froid de la neige à la tombé de la nuit. En plus sa maman doit sûrement s'inquiéter maintenant.
Soudain il entend un bruit, levant la tête il aperçoit une chouette effraie posée sur la branche de l'arbre au-dessus de lui. De sa petite voix il l'interpelle « Bonjour. » La chouette baisse les yeux penche la tête à droite et lui demande ce qu'il fait là. Terry, tout penaud, lui explique qu'il jouait dans la neige et qu'il n'a pas fait attention où il atterrissait. La chouette, souri attendrie, « Je vais voir si je trouve quelqu'un pour t'aider. » Et elle s'envole.
Terry se roule en boule au fond de son trou et attend, somnolent, pendant ce qui lui semble des heures. Il entend un bruit, des pattes dans la neige. C'est la chouette qui revient avec son ami l'ours. Celui-ci s'approche mais son poids fait tomber de la neige sur Terry, alors l'ours est bien obligé de reculer. Ils sont tout les deux bien embêtés et réfléchisses à un moyen de sortir Terry de là. « Allons chercher le loup ! » dis soudainement la chouette, et ils repartent. Mais quand ils reviennent ils constatent que le loup est encore trop lourd. Les trois compères se creusent la tête et cherche encore et encore comment sortir Terry de son trou. Le pauvre grelotte dans sa fourrure trempée.
Dans l'air froid de la fin d'après midi on entend le ventre de Terry qui gronde. Et puis... « Et si on demandait aux petits hommes ? » la voix du loup propose timidement cette solution sous l'œil interloqué de la chouette qui n'y avait pas pensé. « C'est une excellente idée ! Allons-y ! »
Ils sont partis, ne reste que Terry, tout triste au fond de son trou. Il attend longtemps, les heures passes et la neige recommence à tomber. Il se demande si sa maman va bien, si elle n'est pas trop inquiète pour Terry. Il fait presque nuit maintenant. Alors que Terry désespère de voir revenir ces nouveaux amis il entend des pas et des battements d'aile. La chouette vient se poser sur la branche, et puis Terry entends une grosse voix. « Michel monte sur la tête de Fringant, il va t'aider à atteindre le petit » Puis des sabots s'enfonce dans la neige. Terry est impatient, il se redresse dans son trou et voit apparaitre sous ses yeux étonné... un lutin debout sur des bois de rennes, le lutin tend la main et réussi à attraper Terry pour le sortir de son trou !
Le loup, la chouette et l'ours son ravis et Terry est très content aussi. Le lutin le tend à un gros homme joufflu et à l'air joviale qui le prend délicatement dans ses grandes mains chaudes. « Et voilà petit bonhomme. Viens avec moi petit renard on va te réchauffer. Vous êtes les bienvenus aussi mes amis. » Toute la joyeuse troupe s'en va à la suite du gros bonhomme. Terry bien au chaud dans les mains regarde, émerveillé, la forêt enneigée qui défile sous ses yeux. Et puis au loin on entend des rires et des chants accompagnés de bruits de scie et de marteau. Sous les yeux ébahis de Terry on voit apparaitre une immense grange de bois couverte de lumière de toutes les couleurs et à l'intérieur des centaines de lutins, semblables à celui qui l'avait sauvé, s'affaire. C'est merveilleux et dans l'air flottent une ambiance magique et joyeuse.
Le bonhomme s'assoit avec Terry devant un grande cheminée dans la grange, il le frictionne avec une serviette pour le réchauffer et le laisse se pelotonner sur ses genoux et fermer les yeux pour un somme.
Quand Terry rouvre les yeux il est de retour dans son terrier sa maman enroulé autour de lui. Est-ce que tout cela n'était qu'un rêve ? Curieux, il se lève et sort. La forêt est blanche sous les premiers rayons du soleil levant. Devant son terrier il voit un paquet brillant et dedans il y a une épaisse couverture : la même sur laquelle il s'était endormi devant le feu !!!
Des étoiles dans les yeux il ramène la couverture dans son terrier, se blotti avec elle contre sa maman et se rendormi, heureux.
