Sous Peine D' Amour

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Bonne lecture

Awa s'en fichait d'être blessée et s'assit comme si de rien n'était. Ramata furieuse, fit de même.

Asmaoul : J'en ai marre d'attendre !

Kadidia : Et pourquoi ce silence ?

Marcelle : Ramata, tu nous as convoquées ici, nous voilà. Quel est le motif ?

Ramata : Je ne sais pas par où commencer...

Oumou : Ramata...

Ramata coupe la parole d'Oumou, et Awa intervient .

Awa: Oumou ! Si elle n'a rien à dire, autant partir d'ici. Franchement !

Asmaoul : Parle enfin !

Ramata : La présence de quelqu'un ici m'étouffe ; je ne peux pas parler.

Les filles commencèrent à se demander de qui elle parlait.

Awa : Et moi, ta présence me donne envie de vomir ! Si la mienne t'étouffe, sache que la tienne est encore plus insupportable.

Kadidia : C'est quoi, cette réunion ?

Oumou : Vous nous convoquez, et ensuite vous vous comportez comme des gamines !

Awa : Je ne vous ai pas convoquées. C'est cette grosse vache-là !

Marcelle : Awa, rentrons.

Asmaoul : Ramata, cette fois-ci, je n'apprécie vraiment pas ton comportement.

Awa : Tu penses que tu peux me marcher dessus comme tu veux ? Jamais, Ramata !

Marcelle : Awa, laisse tomber. Rentrons , tu ne vas pas passer ta vie à te bagarrer, surtout avec une amie.

Awa : Elle n'est pas mon amie. Tout est de ta faute, Marcelle. Si tu n'avais pas insisté, rien de tout cela ne serait arrivé.

Ramata : Oui, Awa, quitte cette maison !

Awa : Ta porcherie ? Je préfère encore vivre dans une poubelle que de passer un instant dans ce trou à rats !

Asmaoul : Mais enfin, qu'est-ce qu'il vous prend de piailler ?

Kadidia : Vraiment, ça ne sert à rien.

Oumou : Je veux savoir ce qui se passe entre vous deux.

Awa : Demande-lui, car moi, je ne peux pas rester une minute de plus dans cette niche !

Comme elle l'avait dit, Awa s'en alla avec Marcelle. Les autres filles restèrent immobiles, se demandant toujours pourquoi elles avaient été convoquées mais décident toutes de partir.

Confuse, Maramou tenta de se confier à sa belle-sœur

Maramou : J'ai vraiment besoin de ton aide.

Ramata: Laisse-moi tranquille, Maramou. Qu'est-ce qu'il y a ?

Maramou : Aide-moi... et comme Abdallah est ton...

Ramata : Je t'ai dit de me laisser en paix. Tu ne vois pas que j'ai aussi des soucis ? Gère tes problèmes avec ton mari !

À cet instant, le téléphone de Ramata sonna.

Barera : Maramou, je veux rester seule. Sors.

(Au téléphone)

Ramata : Allô, bébé ! Je vais bien, c'est juste que tu me manques. Quand rentreras-tu ?.... C'est long, je ne sais pas si je pourrai attendre autant... Tu me manques trop. D'accord... mon cœur. Moi aussi, je t'aime... Bye mon amour !