Chapitre 5: confrontation

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" Ouais mais tu ne sais que trop bien que je suis têtu!"

Je relevais la tête, Castiel se tenait appuyé contre l'encadrement de la porte.

Debrah était suprise, quel plan appliquer? Castiel était là depuis combien de temps?
Elle opta finalement pour son plan de base.

Une larme se mit à rouler sur la joue de debrah alors qu'elle se tournait vers Castiel

« I-il voulait me toucher et-et j'ai dit non mais il s'énervait j-j'avais peur-»

« Arrête»

Debrah se figea sous le regard de Castiel qui se tourna vers moi.
«Est ce que ça va?»

« Mieux maintenant qut'es là.»

Il me tendit un sourire, un sourire tellement faux que j'en eu mal au coeur.
Puis se tourna vers Debrah.

« Pas la peine de gaspiller ta salive j'en ai entendu assez pour savoir la vérité.»

« Mais non j-je-»

« ARRÊTE!»

Les yeux de Castiel étaient noirs, plus noirs qu'ils n'avaient jamais été mais au fond de sa pupille je décelais une tristesse plus profonde encore.

« tu m'as évincé de mon groupe, tu as fait croire à tout le monde que Nath était ignoble, tu l'as frappé  maintenant dégage avant que je m'énerve.»

Des larmes, des vrais, commencèrent à couler sur son visage elle tenta d'attraper le bras de Castiel qui retira son bras.

« DÉGAGE, MAINTENANT !!!»

La voix de Castiel est sèche, glacée.

Débrah, paniquée, s'enfuit plus vite qu'elle n'avait jamais couru avant.
Castiel déglutit avec difficulté en s'avançant vers moi. Je me redressais sur mes jambes.

« Je savais pas qu'on pouvait courir aussi vite en talons ...»

Dis-je tout en laissant tomber ma tête contre son épaule.

« Ahah, moi non plus...»

Je sentis des bras m'aggriper et la respiration de Castiel contre mon cou.

Tout était donc finis? Debrah était partit et je n'avais pas perdu Castiel.
J'avais du mal à y croire...

«hey, Castiel»
«ouais?»
«Sois pas triste pour elle, elle en vaux tellement pas la peine.»

Je le sentis lâcher un hoquet de surprise avant de poser sa tête contre le creux de cou.

« T'es  trop sympa avec moi.»

« pourquoi tu dis ça?»

« T'a voulu me prévenir, tu avais raison sur toute la ligne et moi je t'ai envoyé te faire foutre,  j'ai cru en ce qu'elle disait, en ses accusations horrible et tu es là à me dire de ne pas être triste.  Je suis vraiment un con»

« Castiel, t'es pas un con. Tu l'aimais .... et l'amour rend aveugle.»

« Oui ben merde, j'aurais dû le voir et m'en rendre compte putain!»

Alors qu'il parlait, j'essayais de me calmer, la situation m'avait tout de même plus que remué et j'avais  mal partout. Après un bref instant de silence je commençais à voir des tâches noirs apparaître dans ma vision, je sentais ma tête  tourner de plus en plus et mes oreilles se mettre a siffler. Pressentant  ce qui allait arriver, je ne pus que serrer Castiel un peu plus fort avant de lui dire:

« Castiel?»

« Ouais?»

« Je vais m'évanouir.»

Après  une seconde de silence, je perçu une pression plus forte se faire autour de mes épaules et de ma taille, avant d'entendre sa voix à nouveau.

« Je te lâche pas.»

Puis le trou noir.


Pdv Castiel

J'avais à peine eu le temps de lui répondre que je le sentis glisser un peu entre mes bras et sa tête tomber sur le côté. Je le déposa délicatement à terre, il semblait épuisé, ses yeux étaient cernés et rouge, je distinguais des bleus sur ses bras et dans l'encolure de sa chemise. Je regardais autour de nous un instant il n'y avait pas l'air d'y avoir d'affaires à lui par terre. Je me retourna vers lui et le porta de manière à ce que sa tête repose sur mon torse, une fois que je le tenais je me précipita vers les escaliers.

« Je trouve que je te porte un peu trop à  l'infirmerie dernièrement.»

Après avoir galéré a ouvrir la porte, je pus enfin le poser sur un lit. L'infirmière n'était  pas là  et j'en profitais pour rester à côte  de Nath, le calme de la pièce n'apaisait pas mon esprit qui ruminait ce que j'avais entendu dans le sous sol et se repassait les dernières semaines en boucle.

« Je me suis fait rouler dans la farine jusqu'à la moelle.»

J'ai senti ma vue se troubler et les larmes monter.

« Putain ça fait mal.»

Alors que je fermais les yeux, je ne pus que me remémorer les dernières  minutes péniblement.

Plus tôt dans la matinée, j'avais percuté Nathaniel qui était tellement plongé dans ses pensées qu'il ne s'était même pas rendu compte que c'était moi et après une bonne demi-heure à tourner dans le lycée je n'avais trouvé Débrah nulle part. En repassant pour la quatrième fois dans le couloir, je crus entendre des voix et écarquilla les yeux. Le sous sol! A peine avais-je entrouvert la porte que j'entendais des voix résonner, des voix bien trop familières. J'avais entendu toute leurs discussion, ou presque. Les menaces de Débrah, l'aveu de Nath sur son père qui le frappait, Débrah qui m'insultait de débile et Nath qui m'avait défendu. J'étais resté pétrifié, comme incapable de bouger. Mon cerveau n'arrivait pas à assimiler ce que j'entendais. Ce n'est que lorsque Débrah était sur le point de partir pour utiliser l'enregistrement contre lui que j'avais enfin pu me mettre à bouger. Il était hors de question qu'elle puisse s'en tirer à si bon compte. Que lui faire face avait été dure, regarder droit dans les yeux une personne qu'on aime mais qui nous a trahi. Une personne pour qui on pensait compter alors que rien. Je n'en avait pas envie souvent mais là oui. J'avais terriblement envie de pleurer, de hurler et de chialer comme un gamin même.

C'est au moment où la première larme s'était mit à rouler le long de ma joue droite que j'entendis un couinement et vis Nathaniel ouvrir les yeux avec difficultés.

" Cas...tiel?"

Je déposa ma main sur son bras gauche.

" Je suis là."


Hello, voici le chapitre 5, j'ai eu un peu de mal à la faire à vrai dire, j'espère et devrais avoir moins de mal à faire le suivant. J'espère en tout cas qu'il vous a plu. Hâte de vous retrouver au prochain chapitre :)

Biz et bye bye ;)

Plus rien sans toi (NathanielxCastiel)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant