PARTIE 8

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C'est à l'intersection de deux rues qu'elle l'aperçoit. Habillé de noir de la tête aux pieds ne faisant attention qu'à son cellulaire. Mirajane marche d'un pas rapide dans une petite rue de la ville.

Lucy fronce les sourcils et s'arrête réfléchissant. Les quatre filles étaient absentes à la répétition le même jour. Pourtant la blanche n'a pas l'air occupée ou malade. La blonde hésite puis recule et trottine dans le sens inverse du gymnase où elle doit se rendre dans une dizaine de minutes.

Avaient-elles prévu une sortie sans elle ? C'est la première pensée qui lui vient en tête. Elle avait peut-être été trop collante en pensant simplement passer du temps avec elle.

À une vingtaine de mètres de la blanche, elle ralentit pour l'observer prendre une rue qui mène à la sortie de la ville. Lucy fronce les sourcils. Que peut bien faire Mirajane. Si elle continue d'emprunter des chemins impossibles à suivre, elle va finir par se faire repérer. La discrétion n'est pas son fort alors si on y rajoute son imposant sac de sport la partie n'est pas gagnée.

Au bout de quelques minutes de marche Lucy écarquille le yeux en la distinguant entrer dans le cimetière de Magnolia. Elle se sent mal maintenant. Espionner une personne rendant visite à un défunt. Elle souffle en s'insultant mentalement.

Le bruit du portail qui s'ouvre à nouveau attire l'attention de Lucy. Levy et Erza viennent de pénétrer dans le cimetière.
Elle fronce les sourcils pour la énième fois de la journée, les questions fusent à nouveau dans sa tête.

C'était une blague ? Ça se trouve, c'est leur truc les rendez-vous entre les tombes. Elle frissonne à cette pensée et à maintenant envie de se gifler pour oser avoir ce genre de pensées, ça la débecte, plus jamais. Elle se met à réfléchir sérieusement, quel jour est il ? Le deux novembre, bien sûr, la commémoration des morts.

Les réponses à ses questions apparaissent comme par magie dans son esprit. La seule personne défunte qu'on en commun les quatre jeunes femmes est Lisanna. Elle est bête, idiote et bien plus encore. La blonde sort son téléphone de sa poche et regarde l'heure sur l'écran, si elle part maintenant elle n'arriverait qu'avec cinq minutes de retard.

« Lucy ? »

Elle sursaute et lâche son téléphone qui s'écrase vitre contre le sol.

« Merde !

— Pardon, je ne voulais pas te faire peur !

— C'est pas grave. »

La blonde ramasse son téléphone à l'écran brisé avant de faire face aux deux personnes se tenant devant elle.

« Il est cassé ? Désolée je pe-

— Ne t'inquiète pas de toute façon, j'allais m'en acheter un nouveau.

— C'est dar la vie de riche ! »

Je souris à Grey et à sa copine. Avant que celle-ci ne me dévisage.

« Sinon, tu vas au cimetière. »

Le mensonge c'est pas bien parce qu'on ment (lol) mais là, c'était un cas d'ultime urgence. En tenue de sport avec un sac énorme devant un cimetière, elle ne pouvait pas dire qu'elle faisait un détour ou qu'elle s'est perdue, c'est impossible.

« Oui... et vous ?

— Oui. Je ne savais pas que tu avais de la famille ici. Fin, je pensais que tu avais toujours vécu à New York. » Demande Grey.

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