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Ma bonne humeur de ce matin fut dissipé par cette énième journée dans la résidence des Ross. Je m'allongeais dans une délicatesse que je ne me connaissais pas. Mon dos me faisait souffrire et les traits tirés de mon visage, je pense, le définissait assez bien. Je fermais mes paupières durant un cour instant et repartait un mois en arrière vers ma vie d'avant. Je me rappellais me réveiller par les cris des plus jeunes qui dès de bonne heure se disputaient déjà pour un rien. Il y'a un mois, j'aurais tout donné pour ne plus à en subir d'avantage mais aujourd'hui, je n'en demande que ça, j'aimerais entendre encore et encore leur bruit accablant. Je soufflais en me relevant de mon lit, j'avais besoin d'une bonne douche et au plus vite. Celle ci se trouvant à l'extérieur, je traversais la cours proprement nettoyée et arriva à destination. Mon bain ne fut pas certes long par cause de fatigue mais relaxant. Je me regardais dans le miroir et admirait la pâleur de mon visage et les nombreux couches de cernes sous mes paupières. Celà me rendu encore plus malheureuse d'appercevoir à quel point ce boulot m'épuissais, cependant je le savais bien, C'était ça où rien.

En rebroussant chemin vers mon lieu de couché, je surpris une conversation entre deux gardes qui étaient assis sur la balançoire en bois vernis qui se trouvait en plein milieu du jardin orné par de magnifiques fleurs bien entretenues.

- Demain, je ne serai pas surpris que Madame Ross dès son arrivée se mette à hurler sur tout le monde. Se plaigna celui assis sur la gauche de la balançoire.

- Surtout avec le mariage qui approche, il y'a de quoi être stressé. Rétorqua le second.

- Et Mademoiselle Miriame qui comme sa mère ne fait que se plaindre, m'agace au plus haut point ! Se précipita d'ajouter celui sur la gauche.

- M'en parle pas, toute la résidence sera de nouveau importuné par ces deux là.

Cette remarque me fit lâcher un rire, bien évidemment je me fis petite. Je continuais mon chemin jusqu'à ma chambre tout en songeant aux paroles des deux Monsieurs dehors. J'avais entendu dire que la mère ainsi que les enfants de cette famille seront bientôt de retour de leur vacances d'été. Je n'aurai jamais imaginé que leur retour les mettrais tous dans cet état. Elles sont si importuneuse que ça ?

Je crois bien que les réponses à mes questions me seront parvenues en séjournant avec eux. Déjà que mes journées étaient épuisantes en ne gérant que Monsieur Blanco, le père, je n'osais imaginer la famille au grand complet surtout avec les deux " importuneuses " qui seront bientôt là.

Je soufflais déjà lassé des jours à venir. En ouvrant la porte je remarquais que Nadia, la responsable des domestiques de cette maison s'était endormi comme un bébé. Je souriais en l'observant, en un mois, elle avait représenté bien plus qu'une figure maternelle à mes yeux que l'aurait fait Madame Joy, la directrice de l'Institut dans lequel j'ai acquis ma formation et mon éducation.

Je m'alongeais sur mon lit assez confortable et pris dans mes mains, mon seul souvenir restant de mes parents. Mon collier en argent, ayant sur son extrémité un coeur fin avec pour centre une petite pierre rose. Je l'admirais comme la plupart des soirs et me l'attageait autour du cou car la Règle n°5 de l'Institut m'interdit formellement de porter des accessoires durant les heures de travail, le soir est donc pour moi le seul moment possible à porter mon collier.

  Mon anxiété était encore plus grande ce matin. L'arrivée du reste de la famille Ross me rendait nerveuse, tellement nerveuse que je n'entendus le hurlement brusque de Monsieur Blanco qui s'était brûlé par le thé que je venais de lui renverser dessus que trop tard.

- Mais faites attention nom de dieu !

- Désolé Monsieur....M'excusais-je gêné tout en lui tendant une serviette pour qu'il s'essuie. Je me mordus la lèvre inférieure comme à mon habitude toutes fois que je gaffais.

Il essuya sa chemise blanche du mieux qu'il le pouvait et marqua une pause pour m'observer.

- Pourquoi aviez vous autant l'air crispé ? Il y'a t'il un souci ? Me questionna t'il.

- Non Monsieur, il n y a aucun souci. Répondis-je poliment tout en m'efforcant de garder les yeux rivés vers le sol car la Règle n°3 est la suivante, ne jamais regarder son supérieur dans les yeux, sauf bien-sûr, si il le suggère.

A cet instant, son téléphone sonna et il décrocha tout en s'excusant. Il parla rarement et écouta la plupart du temps, il se contentait d'un simple hochement de tête même si la personne à l'autre bout du fil ne pouvait rien y voir. Il raccrocha et rapporta son attention sur ma personne. Il ricana.

- Je suppose que vous avez dû entendre parler du retour de ma femme et de ma très chère fille aimé Miriame ? Me questionna t'il.

- Oui, je suis au courant de leur venue.

- Es-ce cela qui vous effraie ?

- Oui Monsieur. Répondis-je en toute sincérité.

Il éclata de rire.

- Elles sont tellement irritantes que les autres ne ce sont pas gênés de vous en parler. Tâchez de ne pas répéter votre erreur de tout à l'heure car les voilà qui arrive et vous vous doutiez bien qu'elles sont fatiguées et qu'elles seront encore plus irritantes ?

J'avalais durement ma salive tout en hochant poliment la tête.

- Eh bien, c'est vous qui allez les accueillir ! Lâcha t'il amusé. Les battements de mon cœur s'accélèrerent. Son côté dramatique ne faisait qu'accentuer le peu d'anxiété que je ressentais tout à l'heure.

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Coucou tout le monde bienvenue dans Transgression des règles, une histoire venue tout droit de mon imagination et qui j'espère vous plaira autant qu'elle me plaît. J'essayerai d'être régulière sur la plateforme autant que je le pourrais. J'ai pensé à poster un nouveau chapitre chaque vendredi.

Avis, commentaires, si le chapitre vous a plus n'hésitez pas à appuyer sur la petite étoile.

Bisous!

V6hhhhj❤️

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