C'était un soir où le ciel était dégagé.
Avec quelques amis, on était partis camper et nous avions arrêté le van que nous conduisions sur un petit chemin de terre. A notre gauche se trouvait une petite forêt et un champs s'étendait à perte de vue sur notre droite.
Nous passâmes le début de soirée à installer le campement puis vint l'heure du diner. Après avoir tout préparé, on s'est assis autour de la marmite fumante d'où s'échappait une odeur délicieuse. Nous dégustâmes le repas tout en chahutant puis on digéra tranquillement.
J'étais assise près d'un coin du feu, en train d'écouter distraitement la conversation de mes amis quand une soudaine envie de me faufiler dans l'immense champs me prit.
Je ne pus réfléchir cinq secondes de plus que mon corps se dirigeait déjà tout seul vers les hautes herbes.
Je ne pris même pas la peine de le signaler aux autres vu que je prévoyais d'être de retour d'ici dix ou quinze minutes. Je m'enfonçais alors dans la vaste étendue.
Plus tard
Je marchais depuis un petit moment quand je sentis la fatigue monter brusquement. Il faut dire aussi qu'un silence total régnait depuis que j'avais franchi la limite qui me séparait du sentier.
Ne tenant plus debout, je cherchais un endroit où me poser étant trop éloignée du campement pour rentrer.
Après quelques pas de plus, je trouvais une sorte de tronc d'arbre assez épais et assez haut. Mes paupières étant trop lourdes pour que je me demande de ce qu'il peut s'agir, je m'installais le plus confortablement au pied de celui ci puis sombrais presque immédiatement dans un sommeil sans rêves.
Un moment après
Je me fis réveiller par ce qui semblait être un liquide visqueux.
Je ramassais un peu de mixture à l'aveugle avec mon doigt et peinais à ouvrir les yeux pour voir ce que c'était.
Je n'ai pas eu le temps de l'analyser qu'un filet de ce même liquide se déversa sur ma tête. Je daigna enfin lever les yeux pour apercevoir la chose qui avait osé me sortir de ma transe mais je constatais aussitôt, avec horreur et étonnement à la fois, que c'était une énorme plante carnivore. Je me frottais quand même les yeux pour être certaine que je ne dormais pas éveillée.
Le plongeon sur trois mètres que m'obligea à faire la bête, qui avait l'intention de faire de moi son festin, me sortit du coaltar instantanément.
Me croyant hors de porté et essayant de me remettre de mon choc, je n'aperçus pas la liane qui avait rampé jusqu'à une de mes cheville et qui s'enroulait lentement autour. Résultat: Je m'étala de tout mon long quand celle-ci tira d'un coup brusque vers elle.
Je me retrouvais donc à quelques centimètres de sa gueule grande ouverte et dégoulinante de bave jaunâtre. La plante profita de mon effarement pour mordre mon avant bras droit jusqu'au sang.
Je hurlais en me débattant et arrivais à me dégager. Je recula, ne réfléchis qu'une demi seconde avant de me lever et sprinta droit devant moi, semant du sang en chemin.
Je ne sais pas comment je fis mais je retrouvais assez vite la délimitation du champs, bondis sur la route et m'arrêtais, essoufflée, à quelques mètres du feu de camp.
Je m'avança vers mes amis, paniquée et le cœur battant la chamade, leur tendis mon bras et dis sur un ton un peu fort:
"Je me suis fait mordre par une plante carnivore!"
Ils me lancèrent un regard confus et bizarre, certainement car ils me prenaient pour une folle. Voyant leur réactions, je jetais un œil à mon bras et remarqua avec effroi qu'il ne s'y trouvait aucune trace de sang ni de morsures à l'exception de deux petits points rougeâtres semblable à des piqures de moustiques.
Je tombais alors à genoux et me demandais ce qui avait bien pu m'arriver...
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Mes rêves étranges
RandomJe vous fais part des rêves très bizarres que je fais au cours des nuits et les remet en forme d'histoires, ceux présentés sont ceux qui m'ont le plus marqué. Sombrez avec moi dans le pays de mes rêves.