two 🍓

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"C'est très beau"





Je le sentais.





Je savais que c'était lui





je savais aussi que qu'il était la depuis longtemps














Depuis que j'étais arrivé dans cette pièce, je le savais.

















J'entendais ses chaussures taper le sol lentement et s'approcher de moi. Action anodine mais qui me fit quelque chose au coeur. Il battait sans cesse. Plus il se rapprochait, plus mon coeur s'emballait. Il arriva bien vite à ma hauteur et je crus que mon coeur aller s'arrêter. mais non; Il ne fit rien. Il se contenta de regarder la peinture que j'avais fait plus tôt. Soudainement, ma respiration se fit plus lente, et peu à peu je me calmais. Mon corps tout entier se détendait. Je fis, quelque chose que je n'aurai jamais cru : je me retourna vers lui. Je rougis. Il me regardait déjà. Mais, cette fois ci, mon coeur battait normalement. Aucun stress ne se ressentait dans mon corps. Il posa doucement ses petites mains sur la mienne. Je baissais et les admiraient : deux bagues étaient placés sur deux doigts différents. Elles étaient si petites mais je ressentais toutes leur chaleur. Elles étaient si belles. Je pouvais rester des heures entières a les admirer. Sous une pulsion qui me venait de je ne sais ou, je levais les yeux vers la personne qui se tenait devant moi. Il me regardait de ses yeux en amandes parfaitement dessinés, j'observais son magnifique nez, et je descendais mon regard sur ses lèvres. je les avaient tant observées, elles étaient comme un rêve : petite bouche mais lèvres pulpeuses. Je les regardaient tellement, je les voulais tellement. Il n'y avait pas plus parfait que celles ci. Il ouvrit la bouche et, à ses mots, je me rendis compte de mon action.


"Mais... tu sais ce qui est encore plus beau ?"

Sa voix était celle d'un ange. Oui Park Jimin était un ange. Je levais les yeux vers les siens et répondis négativement à sa question, mon coeur s'accélérait un peu plus.

"Toi."

Mon coeur battait a une vitesse folle, tout mon corps était pris de légers spasmes. Je n'en croyais pas mes oreilles. Et soudain, comme si ce n'était pas assez, il s'avança vers moi. Je savais ce qu'il allait faire mais ce n'est pas pour autant que je reculais. je sentais son souffle sur mes lèvres et...





-Jungkook...?

Je me réveillais en sursaut. Je tournais la tête et vit une ombre flou qui se tenait a mes côtés. Je frottais mes yeux pour y voir plus clair et je reconnaissais assez vite ma petite soeur qui me regardais d'un regard inquiet.

-T'as fait un cauchemar ?

Je reprenais mes esprits et ricanais doucement . J'avais fait beaucoup mieux mais ça évidement elle ne le savait pas.. Je demandais a Sunhi de m'attendre dehors et de se préparer avant que l'on y aille. Je repensais vaguement a mon rêve et me demanda pourquoi je l'avait fait. Mais je savais que j'avais apprécier. Je n'ai jamais pu le voir d'aussi près, j'avais déjà vu son visage distinctement mais jamais d'aussi près. Je ne l'avais jamais touché non plus. Je me posais des milliers de questions. Je secoua la tête et essaya d'oublier ces rêve. Je me levais et alla me préparer à mon tour.





🍰


Je laissais mon poignet trainer sur la feuille de papier. Plus rien ne pouvais me déconcentrer. J'adorais dessiner et ça depuis tout petit. Je ne pensais pas que  je pouvais en faire quelque chose dans ma vie je croyais que c'était seulement un passe temps rien de plus. Voila qu'a la fin de l'année, je passes un concours pour rentrer dans une des meilleures écoles d'art de Seoul. J'ai un peu peur de quitter Busan a vrai dire. Je ne suis jamais partir vivre ailleurs que ma ville natale alors changer d'environnement, comme ça, d'un coup, j'appréhendais énormément ce déménagement.De plus, je ne sais pas si je vais être à la hauteur de l'établissement. On m'a toujours dit que j'avais du talent en art que ce soit en peinture ou en danse. Je ne me suis jamais trouvé exceptionnel mais j'ai toujours aimé pratiquer ses passions . Depuis tout petit, je regardais ma mère enchainer ses gracieux pas de danse. Elle était la meilleure. Je pouvais la regarder des heures bouger son corps de façon delicate et soignée.J'aimais tellement ma mère. Tous ce qu'elle entreprenait ou disait était d'une douceur inégalable. Ses câlins étaient aussi très reposant et quand elle me racontait des anecdotes de sa jeunesse, mes yeux pétillaient et  étaient rivés sur elle. Je me rappelle de son rire: la tonalité, la longueur tout ça je m'en rappelais. Elle me protégeait, elle veillait sur moi en permanence. Même quand mon père nous faisait ses crises de colères et lui reprochait des choses sur lesquelles elle était innocente. Elle ne l'avait jamais trompé, ni draguer d'autres hommes ou d'autres femmes. Il lui reprochait tous les jours d'être " une femme odieuse" qu'elle était "contre nature" ou encore " une grosse salope".Il ne se gênait pas pour la violenter non plus: un pas de travers et hop une claque. Je pleurais chaque larmes de mon corps a chaque coups qu'il lui adressait. Je l'entendais. Je l'entendais l'obliger a faire des choses qu'elle ne voulait pas. Il la violait sans arrêt. Je pleurais chaque soir où cela arrivait. Mais a chaque fois elle me réconfortais. Elle me disait que tout aller bien et que un jour, nous deux, on s'en ira et qu'on aura une vie meilleure. Elle me le promettait. Jamais elle n'a  tenu sa promesse. Elle s'est envolé avant. Ce soir là, quand je l'ai vu étendu sur le sol, baignant dans son sang, j'ai oublié de respirer pendant une bonne poignée de secondes.J'ai appelle l'hôpital et ils l'ont prise en charge. Quand j'ai vu le médecin légiste arriver vers moi, je le savais. Je le savais qu'elle n'était plus la. Je savais qu'elle était morte. Pendant des mois je ne vivais plus. Les juges avaient été formels, la garde de ma soeur et moi revenait a mon père. Je le maudissais. Ce monstre qui m'avait enlevé ma mère. La seule et unique femme de ma vie. Déjà que je le détestait de base, depuis l'incident, je ne lui adressais même pas un regard. Je le haïssais. Je le haïssais d'avoir détruit ma mère. En y repensant, les larmes me venait aux yeux. Je les essuyaient vivement et me concentra  sur mon dessin inachevé. J'avais presque fini.Je le peaufinais en ajustant quelques ombres et je m'étirais les mains. J'avais fini. Je fouillais mon sac, quand j'apercevais la petite boite de ma soeur. Je souriais face a cette vison et la pris dans mes mains pour l'admirer; Je pus lire sur le couvercle :


𝙥𝙖𝙥𝙚𝙧 𝙝𝙚𝙖𝙧𝙩𝙨 🍰Où les histoires vivent. Découvrez maintenant