Un amour impossible ?

Galopade

Lorsque Sanji se réveilla, il aperçut un appel manqué de Carla sur son nouveau téléphone.

Il composa le numéro.

-Allô ?

-Salut Carla c'est Sanji.

-Salut ça va ? Bien dormi ?

-Oui et toi ?

-Nickel. Pourquoi tu m'as appelé si tôt ?

-Oups ! Désolée, j'oublie que j'ai tendance à me lever plus tôt que la moyenne des gens ! Bref, je voulais savoir, je ne bosse pas ce week end, ça te dirait de venir avec moi cette après midi à la rivière ? Mes potes seront là, ça ne te dérange pas ? J'en profiterais pour te faire visiter le village !

-Euh... Je te réponds toute à l'heure ok ?

-Pas de problème !

Sanji raccrocha, et se leva. Il quitta sa chambre installée au deuxième, et monta les escaliers jusqu'à la cuisine, où il vit Kyoto installé avec un café et un croissant.

-Salut ! Tu dormais bien, je ne voulais pas te réveiller.

-Pas de problèmes.

-Carla m'a appelé, comme tu répondais pas elle m'a demandé si tu voulais aller à la rivière cet aprem ?

-Euh... Ça te dérange pas ?

-Pourquoi voudrais tu que ça me dérange ? De toute façon, j'ai du travail aujourd'hui... Alors vas t'amuser ! Tu verras, Carla a beau être jeune, elle travaille déjà, et comme elle a souvent dû garder son petit frère, elle est assez mâture quand même ! Et je ne connais personne qui ne connaît le village aussi bien qu'elle ! À par sa grand mère mais on va t'éviter les bavardages inutiles !

-Cool !

Dit le blond en envoyant un c'est d'accord pour cet aprem à Carla.

-Tu fais quoi comme boulot, Kyoto ?

-De tout, de rien. Aujourd'hui je vais aider une vielle dame à déménager.

Dit le brun en se levant et en mettant son manteau.

-À ce soir, amuse toi bien ! Carla te fera visiter, et elle te présentera des gens de ton âge, j'en suis sûr !

Sanji senretrouva seul. Il décida s'appeller Carla.

-Allô Carla ?

-Ouaip?

-Tu pourrais me faire visiter le village ce matin s'il te plaît ?

-Oui bien sûr ! J'arrive, laisse moi le temps de seller Volkane, et j'arrive.

Elle racrocha. Volkane ? C'est qui ? Se dit il en descendant dans la rue.

Il eut la réponse lorsque, une vingtaine de minutes plus tard, un bruit de sabots lui fit tourner la tête.

Un grand cheval alezan brûlé arrivait au petit trot, sa crinière claire voletant dans le vent. Sur son dos, Carla lui faisait signe en souriant.

Elle arretta sa monture face à Sanji.

-Salut ! Près ?

-Toi a cheval et moi à pied ? Sympa !

-Hahaha ! Non, toi aussi tu vas monter à cheval. Il y a tellement de monde ici en été que ce déplacé à pied et parfois impossible, mais à cheval, on te laisse passer. T'as de l'argent ? Il faudra t'acheter un maillot de bain !

-Oui j'en ai. Répondit le blond.

-Allez, monte ! Dit la jeune fille en lui tendant la main. Le cuisinier l'attrappa, et se hissa sans soucis sur la croupe de la jument, qui ne broncha pas.