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Sophie pointa son arme sur Hélène et Balthazar en leur demandant d'avancer sans se faire repérer.
Raphaël essaya de se tourner vers elle pour discuter mais Sophie l'arrêta

- Sophie : « bouge pas où j'la tue....passes devant elle »

Balthazar passa devant Hélène et continua d'avancer sans riposter.

- Hélène (en continuant d'avancer) : « c'est vous qui avait tué Nabil ? »
- Sophie : « j'voulais juste lui dire de pas nous balancer mais il m'a dit qu'on finirait en taule.....c'était un accident »
- Hélène : « il était amoureux de votre sœur, il voulait juste qu'elle arrête ses conneries »
- Sophie : « une connerie venger notre père ? Il est mort à cause de ce putain de directeur véreux qui vole la tune des gens qui arrivent même plus à s'en sortir ! Il nous a volé ! A notre tour de le faire c'est tout ! Avancez ! »

Sophie continua de pointer son arme sur Hélène puis ils avancèrent de nouveau.

- Hélène : « vous savez ce que je pense ? Votre mère était aveuglée par le chagrin et elle vous a monté la tête depuis qu'vous êtes toute petite au lieu de vous aider à vous reconstruire »

Ils tournaient dans les couloirs loin des salles du casino.

- Hélène : « nan mais sincèrement Sophie vous croyez que c'est la solution de faire ça ? »
- Sophie : « dans quelques heures je serai loin, ma soeur sera sortie de garde à vue et on pourra recommencer notre vie en ayant obtenue justice ! Avancez ! A gauche ! »
- Raphaël : « c'est quoi l'idée pour nous ? Une balle dans la tête ? Ou vous allez nous pousser d'une fenêtre aussi ? »
- Sophie : « non j'veux juste qu'on entende plus parler de vous pendant les prochaines heures ! A droite ! »

Ils tournèrent à droite et virent une porte.

- Sophie : « entrez là dedans ! »

Hélène et Raphaël se regardèrent puis regardèrent Sophie.

- Hélène : « c'est quoi ? »
- Raphaël : « c'est une chambre froide »
- Sophie : « entrez j'vous dis ! »

Ils entrèrent et Sophie ferma la porte.

- Hélène : « Sophie ? Sophie faites pas ça ! Sophie ? »

Ils se retrouvèrent enfermés sans possibilité de s'enfuir.

- Raphaël : « j'commence a regretter le choix de mon costume la »
- Hélène : « évidemment y'a pas de réseaux »
- Raphaël : « moi non plus »
- Hélène : « il fait combien ici ? Moins 10 degrés...ok »
- Raphaël : « Delgado va bien finir par s'rendre compte qu'on a disparu non ? »
- Hélène : « ouais.. Il va s'en rendre compte..de là à nous retrouver..on sera sûrement mort de froid avant »

Raphaël regarda autour de lui, il bougea un frigo qui se trouvait à l'horizontal sur le sol pour montrer dessus. Il essaya s'ouvrir la grille d'aération mais en vain.

- Raphaël : « en tout cas on sortira pas par ici »

Il se dirigea vers la porte.

- Hélène : « combien de temps ? Il nous reste combien de temps ?»
- Raphaël : « l'hypothermie ça dépend un peu de la constitution de chacun...l'âge, l'état de fatigue, l'habillement évidemment, la masse graisseuse, la santé cardiovasculaire.. »
- Hélène : « arg ! abrégeait ! Combien ? »
- Raphaël : « 1h-1h30.. »
- Hélène : « super.. »
- Raphaël (en se dirigeant vers le capitaine) : « allez ! Allez faut positiver c'est important, ça augmente les chances de survie»

Il l'a prit dans ses bras mais elle ne le laissa pas faire. Elle commença à pleurer lentement.

- Raphaël : « on peut danser si vous voulez, c'est de l'exercice physique..»
- Hélène (en sortant de ses bras) : « ..non..j'veux pas danser..j'en ai marre de vous.. »

Il essaya de s'approcher d'elle mais elle le repoussa en continuant de pleurer.

- Hélène : « non..a chaque fois avec vous il se passe des trucs pas possible..la dernière fois j'me suis retrouvée sur un bûcher, là j'vais finir congeler..vous portez la poisse en fait »
- Raphaël : « c'est gentil d'me dire ça..j'porte la poisse ? C'est comme ça que vous m'voyez ? En même temps ça explique quand même pas mal de choses..vous vous rendez compte vous avez même pas était foutue d'me dire un truc gentil depuis que j'suis rentré de Bretagne ? Pas un..fallait pas venir me chercher j'étais bien là-bas..j'y suis pour rien moi dans ce qui est en train d'se passer la ! Moi j'essaye juste de vous aider »
- Hélène : « ah ouais mais qu'est ce que vous foutez dans une enquête de police avec un costume ridicule hein ? Pourquoi vous êtes pas chez vous avec une de vos copines ? Qu'est ce que vous foutez là en fait ? »
- Raphaël : « peut être parce que j'avais envie de passer un peu de temps avec vous capitaine mais apparemment ça doit pas être réciproque.. »

Ils se dévisagèrent une dernière fois puis regardèrent chacun du côté opposé en essayant de réfléchir à comment ils allaient sortir de la vivant.

Hélène était assise sur le frigo tandis que Balthazar avait trouvé une caisse parfaite pour attendre.

- Hélène : « il va nous arriver quoi ? »

Raphaël leva la tête pour regarder la femme devant lui

- Raphaël : « les frissons accélèrent le métabolisme de manière importante, on va se sentir fatigué et puis..confus, désorienté comme si on était drogué..ensuite le froid va s'attaquer à nos fonctions vitales, nos rythme cardiaques et respiratoires vont baisser..on va finir par s'endormir et euh..et voilà.. »

Il rabaissa les yeux.

- Raphaël : « il y a une technique pour ralentir l'effet du froid mais ça va pas vous plaire.. »
- Hélène : « ..quoi ?.. »
- Raphaël : « se servir de nos chaleurs corporelles respectives..comme les esquimaux.. »

Il se leva lentement et commença à enlever sa veste de costume, il laissa tomber sa chemise sur le sol et se retrouva torse nu devant Hélène.
Il vint s'asseoir à côté d'elle et l'aida a se mettre à cheval sur lui.
Elle tremblait de froid et il commença à enlever un à un ses vêtements. Il enleva d'abord sa veste puis son débardeur pour finir avec son soutient gorge qu'il laissa tomber au sol.
Hélène tenait ses mains devant sa poitrine nue, il prit ses mains dans les siennes et écarta ses bras pour la prendre dans les siens.
Il l'a serra tellement fort qu'on penserait qu'il avait peur qu'elle s'échappe.
Hélène passa ses mains dans le dos de Raphaël et le serra près d'elle pour sentir sa chaleur.
Après un silence interminable Hélène lui parla.

- Hélène : « j'suis désolée de vous avoir dis que vous portiez la poisse... »
- Raphaël (en sortant sa tête du cou du capitaine) : « c'est rien on s'en fout..et puis c'est un petit peu vrai en plus »
- Hélène (en souriant brièvement laissa une larme s'échapper) : « c'est juste que j'vous en veux d'être parti sans penser à moi.. »

Il l'a regarda de nouveau dans les yeux.

- Raphaël : « j'ai pensé à toi tout l'temps.. »

Ils se rapprochèrent lentement mais quand leurs lèvres se touchèrent enfin, des bruits sourds se firent entendre signe qu'ils avaient était retrouvé.
Au grand damne d'Hélène et de Raphaël ils durent se séparer avant même d'avoir partagé un vrai premier baiser.

Merci Où les histoires vivent. Découvrez maintenant