Les nuances de Twisted Wonderland

You're my king (Leona x OC)

C'était une journée ensoleillée au dortoir de Savanaclaw. Dans une semaine allait se dérouler un match amical sur Magift entre la Night Raven College et la Royal Sword Academy. L'équipe de Savanaclaw dirigée par son leader, Leona Kingscholar, était entrain de réviser avec grande concentration la tactique d'attaque et de défensive de l'équipe adverse.

Leona: Vous comprenez donc qu'il faut qu'on soit vigilant quand ils passent en défensive. Le meilleur moyen est qu'on ne leur laisse aucun moment de répit.

Ruggie: T'inquiète Leona, ça on sait faire.

Leona: Tu ne comprends pas Ruggie, l'équipe n'est pas entraîné par n'importe qui...

Jack: Qui est l'entraîneur Leona-senpai ?

Le regard du jeune prince s'assombrit.

Leona: Il s'agit de mon frère aîné, Farena...

Silence dans la salle, les visages apaisés laissèrent place à une surprise générale. Tout se mettait en place dans la tête des joueurs. Ils comprenaient mieux pourquoi Leona était plus dur que d'habitude. C'était l'occasion de montrer à Farena mais aussi à la famille Kingscholar que Leona, le fils cadet, était aussi capable de grandes choses.

Ruggie: Farena Mh ? On pourrait user d'une...certaine méthode ?

Jack: Ruggie-senpai !

Leona: Tu sais que j'adore la facilité Ruggie mais...après l'overblot, je vais éviter d'avoir recours à la fourberie. Essayons d'apprendre davantage sur leurs techniques et tactiques.

Pendant de longues heures, Leona étudia chaque mouvement de ses adversaires avec son équipe. Ruggie essayait tant bien que mal de le convaincre d'avoir recours à la tricherie, tandis que Jack hurlait qu'un homme devait toujours avoir recours à des moyens loyaux. Jack et Ruggie étaient comme un ange et un démon, l'un n'avait aucun scrupule et l'autre était trop droit.
Il fut un temps où Leona n'écoutait que la voix de haine dans son cœur. Elle ne s'était jamais vraiment tût mais elle était moins présente depuis qu'elle était entré dans sa vie.
Vous l'aurez compris, Leona Kingscholar a trouvé celle qui le tenait en haute estime, celle qu'il le supportait et le complétait.
Savannah Petsch était une jeune fille de deux ans la cadette de Leona. Pendant son séjour à l'infirmerie, c'est elle qui s'occupait de lui. Comment ? Eh bien, simplement parce que personne ne pouvait s'occuper du leader et surtout pas supporter son caractère infâme, excepté Ruggie. Mais le malheureux avait été l'une des proies de Leona pendant sa folie et il avait besoin de repos également.
Les hommes du dortoir avaient peur du prince tout comme les filles, la seule assez courageuse (ou bête) fut Savannah.

Leona se souviendrait toujours de la première semaine où elle s'était présenté, annonçant qu'elle veillerait à son prompt rétablissement. Il lui avait ri au nez... Sur le coup la jeune fille avait pris sur elle. Mais plus les journées passaient, plus Leona jouait avec ses nerfs ayant chaque jour des demandes plus farfelues les unes que les autres comme un massage des pieds, repasser son linge, lui faire la lecture ou encore lui donner la becquée et attention, il fallait que la nourriture soit bonne, auquel cas il aurait volontairement jeter le plat au sol.
Là où beaucoup seraient partis en pleure par le surmenage du jeune prince, Savannah, elle, ne se laissa pas démonter. Un jour où Leona manqua de refaire "accidentellement" tombé le plat qu'il lui avait demander la veille, elle le saisit d'une main par le visage, plongeant son regard de jais dans ses prunelles vertes et lui dit, du ton le plus neutre possible bien qu'on pouvait y discerner une pointe d'agacement :

"Écoute-moi bien petit prince, c'est pas parce que tu te comportes comme ça avec Ruggie que moi je dois te supporter aussi. Personne ne voulait s'occuper de toi car ils savaient que tu te comporterais comme un prince pourri gâté. J'ai eu la gentillesse de m'occuper de Sa Majesté à deux madol et de te préparer ton putain de plat favori et tu oses vouloir le jeter au sol ? (Elle eût un rire sardonique) Je crois pas non. Crois-moi que si tu bouffes pas ce plat, je ferais en sorte que les infirmières pensent que tu es parti et tu seras réduit à te rétablir tout seul, te faire ta toilette et tu boufferas ta merde. Je me suis faite comprendre ?"