Chapitre 12

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Suite à cet événement, personne n'avait revu le métis, il se terrait dans sa chambre. La lionne se sentait coupable de son comportement mais ne regrettait pas. Elle voulait juste que Drago assume que les choses entre eux allaient changées. Visiblement, c'était raté mais avec tout le manoir informé, il pourra moins se défiler.

Le serpent de son côté, se sentait perdu. Pourquoi avait-il fallu qu'elle gâche tout ? Quelques jours étaient passés sans qu'il ne puisse entrevoir son meilleur ami, il se sentait trahi par la jeune femme. Trahi car il s'agissait de son esprit à lui, il lui avait ouvert et désormais elle s'en servait contre lui. Comment pouvait-elle croire qu'il l'aimait ? Elle avait été gentille avec lui, malgré qu'elle connaissait leurs statuts différents. Il s'était acharné sur elle ... Mais elle ne voyait que ce qu'elle voulait voir, des mensonges. Il devait absolument la voir pour mettre les choses au clair. Il s'empressa de sauter du lit et se dirigea vers la chambre de la lionne. Elle ne s'y trouvait pas, alors il su qu'il devait l'intercepté avant qu'elle ne joigne la chambre de Blaise. Chose dite, chose faite, à la grande surprise de la jeune femme.


- Drago ? Lâche moi s'il-te-plaît, il faut que j'aille voir mon frère ...

- Hors de question. Sonna-t-il.

- De quel droit tu me l'interdis ? S'offusqua-t-elle.

- Il faut qu'on ai une discussion.

- Je ne crois pas qu'il ai la moindre envie de te parler. Répondit-elle sèchement.

- Toi et moi.

- Oh ...

- Allons dans le jardin, il n'y aura personne pour espionner. Dit-il en observant les elfes qui passaient.


Sans un mot de plus, elle le suivit vers les jardins spacieux et fleuris à souhait. Il la devançait facilement de trois mètres, afin d'éviter les quiproquos bien sûr. Elle n'était pas dupe, elle savait qu'il allait essayer de la raisonner, mais elle avait également ses propres souvenirs. Des souvenirs qu'elle s'était gardée de dévoiler, c'était sans doute la raison du déni de Drago. Ils s'installèrent dans le salon de jardin qui se trouvait à l'extrémité de la propriété.


- Hermione, je suis désolée si tu as pris ces paroles ou ces gestes d'une autre manière que moi. Il faut que tu comprennes que je ne t'ai jamais aimé et que ce n'est pas près d'arriver. Avant tu étais une fille de moldu et maintenant, tu es la sœur de mon meilleur ami. Commença le serpent.

- Je t'arrête de suite. Je n'ai rien imaginer, j'ai ressenti ce que toi-même a ressenti toutes ces années et je sais que pour toi c'est pareil lorsque tu t'es introduis dans ma tête alors ...

- Je t'appréciais oui, comme une amie ! Coupa-t-il.

- Une amie ? Répéta-t-elle abasourdie.

- Bien sûr ! Je savais que ce serait impossible toi et moi, mais je ne pouvais pas m'empêcher de te trouver gentille.

- L'infirmerie ?

- M'assurer que tu allais bien, je ne pouvais pas demander à Potter, imagine un peu !

- L'insulte avant le coup de poing ?

- Tu ne me calculais plus, j'étais vexé et on ne vexe pas un Malefoy.

- Viktor ?

- Oh ça m'a rendu fou de rage parce que Durmstrang est pire que Serpentard ! Toi et moi on n'avait pas le droit de s'entendre et toi, tu flirtais avec lui. Il n'avait pas le droit d'avoir ce que je voulais, ton attention.

États d'âmes.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant