Syntaxe [Recueils d'OS]

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Bon courage pour la suite.

bonne lecture.

...Toi

Toi qui as fait le premier pas, qui est venu vers moi, qui m'as tendu la main. Toi, avec qui je pensais pouvoir m'oublier. Tu es celui qui m'a remis à ma place.

Tu es le produit de l'envie.

Ta mère ne voulait pas de toi.

C'est l'un des seuls points qu'on a en commun, mis à part nos yeux.

Elle jalousait ma mère et ce depuis son arriver. Elle qui était une magnifique femme. Dotée de traits délicat que l'on pouvait comparé à la complexité une fleur, d'un corps élancé et d'une fine taille. Elle venait d'une famille aisée et a reçus une éducation assez progressiste, ce qui lui à permit de bénéficier de grandes études. Le destin lui promettait un avenir prestigieux. Mais il a fallu que son cœur en décide autrement et qu'elle tombe amoureuse de maître. Enfin... Disons-le clairement, de notre père. Fils d'aristocrate, sa famille possédait des terres cultivables dans une de leurs nombreuses propriétés secondaires ou il avait passée toute son enfance, près des esclaves.

Il semblait aimé ta mère en retour, d'un amour passionnel. Ils se sont rapidement mariés et installer dans le domaine secondaire que notre géniteur a hérité de la part de son défunt père. Lui si plaisait parfaitement, il pouvait afficher chaque point qui l'on marquer durant son enfance à sa chère et tendre. Rien ne pouvait entacher leurs vies de couple.

C'est là que ta mère appris l'existence de la mienne. La femme que son mari fixait chaque matin dès l'aube depuis la terrasse de leur domicile. Il était comme obsédé par cette "nègresse". Mais elle ne voyait pas l'intérêt qu'il portait pour l'esclave, trop occuper à la jalousé dans son coin. Ma mère se démarquait clairement des autres esclaves. Son visage avait des traits soignés. Son corps était très harmonieux, des formes généreuses et des courbes parfaitement tailler. Ce qui enrageait La maitresse de maison n'était pas vraiment sa beauté, elle n'était pas crédule au point de croire qu'elle était la plus belle femme en ce monde. Ce qu'il énervait tant la jeune mariée c'était le comportement qu'avait cette esclave. Elle était digne. Elle n'agissait pas en rebelle ou en automate docile non, mais ses manières avait tout d'un noble issu de l'autre côté de l'atlantique. Oui ma mère était fille de noble chez elle. Elle a eu une certaine éducation qu'elle voulut garder jusque son dernier souffle, peu importe sa situation.

La femme de notre paternel, jalouse, s'était renseigner sur celle qui était à l'origine de son mal être. Elle apprit de son enquête que cette esclave n'avait reçus quelconque traitement de faveur. Néanmoins, ses cheveux n'avaient pas été rasé. Apparemment les parents de son aimé appréciaient la longueur des cheveux de ma mère et ne les avait donc pas rasés. Cet élément troublait la maitresse qui se posa une simple question : Quand es que ses beaux-parents pouvaient apprécier la vue de ses cheveux ? Elle travaillait dans les champs elle n'avait aucun moment pour s'en occuper.

La réponse lui est parvenue assez vite. Elle a été assigner aux champs à 20 ans. Ma mère occupait la maison à son arriver. Savoir tout cela était censé calmer la jalousie de maîtresse, mais plus elle en savait, plus ses yeux s'encrait sur cette femme et c'est à force d'observer ses moindres faits et gestes qu'elle vit l'attention qu'elle suscitait aux yeux de son mari.

Ta mère pensait devenir folle. Si cette esclave était dans la propriété étant jeune, elle a dut croiser le chemin de son homme mainte et mainte fois. De plus, la maîtresse avais pleinement conscience que la couleur n'était pas un frein pour le cœur. Elle espérait se tromper mais elle savait pertinemment qu'elle avait raison. Sa décision fut de fermer les yeux là-dessus et de se crée un voile de bonheur, laissant une tache noir rongé prudemment son cœur. De toute façon qu'avait-elle à craindre d'une simple esclave ? Qu'elle lui vole son mari ? Impossible, elle n'avait jamais daigné lui offrir un regard. Alors de quoi diable avait-elle peur ?