[FAN] Old Tokyo Revengers

Chapitre 2 : Le tournoi

 C'est au troisième étage d'un vieux building supposé bientôt être démoli proche de la gare, que deux hommes observaient le déroulement des évènements. L'un d'entre eux avait un blouson noir arborant au dos un tigre rouge sang, il était torse nu en dessous, on pouvait très bien voir ses abdos biens tracés et ses muscles. Il portait au bas un pantalon Jean gris déchiré aux genoux et des mocassins marrons. Ses cheveux étaient coiffés en tresse, il avait aussi une barbe de bouc, pour cacher ses yeux il portait des lunettes de soleil.
Quant à l'autre homme à coté de lui, il était bien plus grand mais faisait moins âgé, il avait des cheveux blond coiffé en crew cut hérissé. Ses deux cicatrices en forme de croix de chaque coté de sa bouche l'empêchait de se laisser pousser la barbe, car en s'épilant il pourrait rouvrir les plaies. Appart le fait qu'il portait un tee-shirt, il était habillé comme l'homme juste à côté.

Ces deux hommes n'étaient autre que les très célèbres frères Nakiro, le balafré se nommait Zen, quant au tressé il s'appelait Satou c'était l'aîné. Ces frères étaient connu dans tout Shibuya comme étant les plus puissant après les six dirigeants. Bien que leurs effectifs soient réduits à cause du travail de certains de leurs hommes, ils gardent toujours leur statut de « Outsider de Shibuya ».

- Les Dolls débarquent enfin, mais ils viennent quand la team à Warm ? Ils en mettent du temps... Ces motards sont si lents ! s'indigna le blond.

- Calme toi petit frère on a encore le temps, et puis ça se sent que ces bâtards vont pas tarder, répondit l'aîné.

- Mouais. En y repensant on risque gros ! Il se pourrait que Shishi-san va se ramener si ça va trop loin.

- Non. C'est bientôt les examens finaux, même si c'est un délinquant, il sera obligé de réviser sinon c'est la merde pour ce con.

- Tu crois qu'il en a encore quelque chose à faire des exam ? On parle de Shishi-san là !

- Oh que si, j'ai enquété sur ses parents quand on était en Seconde et ils sont médecins, une belle tranche de médecin. Donc il va faire son taff et étudier vers la fin. Quand il ne sera plus là l'an prochain nous prendrons le contrôle du lycée

Les deux se mirent à rire en cœur. Après avoir arrêté de rire, Satou alluma une cigarette avec son briquet pour fumer le regard pensant juste devant la fenêtre du bâtiment qui donnait une vue prenante vers la gare.




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Saki Ryuma et cinq autres Dolls étaient enfin arrivés à Shibuya, leurs habits étaient toujours autant décalé à l'ambiance de la ville surtout ceux de Saki qui avaient gardé son thème disco. Ses cheveux restaient toujours coiffé en afro, et sa moustache bien brossé le faisait encore plus rentrer dans la normalité du style, les lunettes de soleil elles aussi.

- OH SHIT ! LITTLE MORE ! KEPLE SAN !, cria à haute voix Saki et de toutes ses forces Saki.

Ce cri fit réagir tout les passants qui avaient commencé à reculer, seuls quelques un à l'air loubard approchaient Saki comme si de rien n'était.

- Mais tu fous quoi toi l'étranger ? Avec ta dégaine de merde. Fit l'un des jeunes garçons arrivant vers lui à toute vitesse.
- Eh toi c'est pas parce que t'es vieux qu'on va pas te faire la misère.

- Vu leurs couleurs de peaux ils sont clairement pas d'ici ces bâtards.

Saki fut entouré en un instant par les trois jeunes collégiens, les autres Dolls qui étaient avec lui se sont écartés mais continuaient à observer la scène.

- Je ne crois pas que tu sais qui t'as en face de toi papy, fit le collégien à la coupe banane avant d'allumer sa cigarette.

- Eh ouais papy t'as pas de chance ! Tu le prenais pour un simple collégien pas vrai ? Eh bah sache que c'est le numéro sept du collège Muso.

- Donc. De un tu vas t'excuser pour tout ce brouhaha. De deux tu vas toi et tes petits enfants nous donner toute votre thune. Et de trois tu vas apprendre à bien t'habiller.

Les collégiens se mirent à rire, et faire des grimaces à Saki. Mais celui-ci s'approcha de l'oreille de celui à la coupe banane et cria comme avant de toute ses forces « OHAYO ! KEPLE SAN ! ».
Ce cri fit trembler et reculer les collégiens, mais le plus touché fut celui à la banane qui par réflexe les larmes aux yeux donna un uppercut à Saki. À peine son poing avait touché la mâchoire de Saki qu'il se prit un direct du droit puis un du gauche, il était tellement déboussolé qu'il ne vit pas un coup de pied circulaire arriver pour le mettre au sol.