Et je priais, je priais pour que rien ni personne ne viennent troubler le calme que je venais de créer en moi. Mais comme la chance n'était définitivement pas de mon côté, ma bulle explosa en mille morceaux emportant également le peu de joie qu'il me restait.
Je l'avais vu, j'étais sûr de l'avoir vu, j'aurais aimé être folle aimé ne pas l'avoir vu, j'aurais aimé me réveiller de ce cauchemars. Mais c'était la triste réalité. Cette personne, que j'aimais et que j'aimerais toute ma vie.
Il se tenait devant moi, souriant, se sourir qui semblait si faux, je savais qu'au fond il avait autant envie que moi de pleurer. Nous étions en colère, nous étions tiste, nous avions envie d'hurler cette douleur horrible. On détestait au plus profond de notre être la vie, qui nous avait à nouveau réuni. On avait beau essayer, de s'éloigner, de se séparer. Mais à chaque fois on finissait par se retrouver sans le vouloir. On se fuyait, chacun pour une raison différente, lui de peur d'avouer ses sentiments, moi de peur de souffrir encore. À cet instant précis j'avais tellement mal, j'étouffais, je risquais de craquer à tout moments.La neige commença à tomber. Il avait baissé la tête. La neige continua sont chemin. Il releva la tête. Il avait les yeux rouges et des larmes continuaient de couler. Je voyais dans son regard, je voyais le combat qu'il était entrain de mener.
A ce moment la, j'ai pensé qu'il allait m'insulter ou s'en aller. Quand il a commencé à avancer, j'ai cru qu'il allait me frapper. Mais rien de tout ce que j'avais prédit n'arriva.
Il m'avait simplement prise dans ses bras.
Je le serai à mon tour le regardant sangloter, trop choquée pour verser une larme. Il falut quelques mots, des simple mots. Tout le monde les dit sans vraiment en comprendre le sens. Mais lui l'avait dit en connaissant leur signification, en la comprenant et en l'acceptant. Ça faisaint un an que j'attendais inconsiament ses mots, que je voulais entendre de sa part :
"Je t'aimerai toujours"
Aucuns de nous n'avait plus de raison de fuir à présent, il releva la tête et en se regardant dans les yeux, on retomba encore une fois amoureux de l'autre. J'embrassa sa joue parsemée de petites étoiles et il me sera plus fort dans ses bras. On s'installa sur un banc, blottit l'un contre l'autre, le cœur léger. Les joues rouges, moi car j'avais froid, lui à cause de mon baiser sur sa joue légèrement rebondi. On savait maintenant, que plus jamais nous ne serions séparé trop longtemps.
En y réfléchissant bien, peut-être que, pour une fois, ce jour-là, la chance était de mon côté, était de notre côté.
VOUS LISEZ
recueil de mes pensées
PoetryJ'écrirai des mots, des phrases, des paroles ou autres qui me passent par la tête. Pour pouvoir extérioriser.