Chapitre 1: Après la guerre

592 27 18
                                    


Petit message avant de commencer le chapitre: sortez vos mouchoirs au cas ou.

Après un dur combat, à Buyetian Sheng (Ville sans Nuits), contre le maître du Mo Dao Wei Wuxian, toutes les sectes se rassemblèrent pour compter leurs pertes. Mais deux personnes manquaient à l'appel : Wei Ying, qui s'était volatilisé après le décès de sa Shijie et avoir entraîné la mort de centaines de cultivateurs, et la seconde était Lan Wangji. Ne le voyant nulle part, son Xichen avait très peur. Il ne dit rien aux autres afin que rien ne retombe sur lui, et protéger sa réputation. Toutes les sectes blessées, épuisées, dont les rangs avaient grandement diminué à cause de ce pur massacre, rentrèrent chez eux. Jiang Cheng était le plus meurtri de tous, son corps et son âme étaient morcelés par la disparition de sa tendre et merveilleuse sœur, causée par leur propre frère de lait. Il se vida de toutes ses larmes sur la dépouille sans vie de son aînée, qui s'était jetée dans le combat pour parler au Yiling Laozu. Elle avait voulu sauver le parjure, le criminel, qui avait provoqué tant de malheur à Yunmeng Jiang Shi. Désormais, elle n'était plus de ce monde, son sacrifice fut le prix pour la protection de son A-Xian comme elle se plaisait à l'appeler. Le cadet de la fratrie, à présent seul, s'était juré de tuer Wei Wuxian pour venger sa famille et la mort de Jin Zixuan.

Suite à un accord commun entre les différentes sectes, tous se promirent d'aller le chercher chez lui, au Luanzang Gang (Burial-Mounds), et d'en finir une fois pour toutes dès que les troupes seraient remises sur pieds.

Pendant ce temps, Lan Zhan avait porté un Wei Ying, fou, jusqu'à une grotte reculée de Yiling. Grièvement blessé, il ne se souciait que de son amour qui ne le reconnaissant pas. Wei Wuxian lui demandait de partir en répétant le même mot en boucle : « Dégages ». Le pauvre Lan tâchait en vain de lui donner son énergie spirituelle qui n'était pas totalement revenue, après la guerre contre les ténèbres et les cadavres féroces qui avait couvèrent les lieux et attaqué quiconque se trouvant devant eux.

Le dangereux Yiling Laozu, plus que l'ombre de lui-même, avait le regard vide. Ce dernier ne pouvait ni entendre ni voir quoi que ce soit. Il se battait intérieurement contre l'obscurité du ressentiment qui le rongeait de plus en plus et lui voilait les yeux. Lan Zhan ne savait pas que Wei Ying ne s'adressait pas à lui, mais à ceux qui essayaient de contrôler son esprit. Cela continua pendant deux-trois jours, le temps que Lan Xichen ait pu rentrer chez lui et repartir à la recherche de son didi avec les aînés du clan.

Leur oncle était plus que furieux de voir cette scène et se précipita vers son neveu après avoir évalué la situation. Le Lan était genoux devant le Wei.

- Wangji, j'exige une explication. Pourquoi aider Wei Wuxian et mettre en danger ta secte ainsi que ta renommée pour ce traître qui ne mérite que la mort ? Réponds-moi immédiatement ! s'impatienta le vieil homme.

L'intéressé le regarda de travers, concentrer sur son action, sauver son amour. En entendant son oncle qui considérait sa cause comme un acte de trahison, il osa s'opposer à Lan Qiren.

-Je n'ai rien à vous expliquer Shifu (oncle). C'est comme ça, laissez-moi.... Wei Ying a besoin de moi.

Sur ce, il continua sa tâche, ignorant les nouveaux venus.

Cependant, Lan Qiren insista et prit son neveu par l'épaule pour le retourner vers lui et le ramener de force vers les siens. Lan Zhan choqué, en colère et à bout de force lui fit face. Avec le peu de QI qui lui restait, il se jeta sur les aînés, Bichen à la main.

Ce fut le point de départ d'un combat impensable. Pour la première fois de sa vie, Lan Er Gongzi osa braver l'autorité de son oncle, la personne qui les avait élevés lui et son frère. Il brisa une règle fondamentale du clan : ne jamais croiser le fer avec des membres de sa secte. Après de longues minutes, il se mit à chanceler de plus en plus. Il avait blessé les trente-trois Aînés. L'instant d'après, il s'écroula au sol très pâle, fiévreux. La sueur dégoulinait le long de ses tempes et e ses joues. Il s'évanouit après avoir essayé de résister. Il posa une dernière fois son regard sur le rocher où se trouvait Wei Wuxian, solitaire, les mains sur les genoux grommelant dans sa barbe des « Dégages ». Lan Zhan tendit un bras désespéré dans sa direction et murmura ses ultimes mots avant de sombrer à son tour dans une léthargie profonde, le pouls très faible. « Wei Ying ».

Exaucer son dernier souhaitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant