Ça fait 20 minutes que mon téléphone n'arrête pas de vibrer. Mon ex (que j'ai largué hier) digère mal la rupture. Il m'harcèle depuis ce matin, et se trouve actuellement devant mon immeuble. Il m'appelle sans doute pour me demander de lui ouvrir, mais je ne veux pas le voir. Pas après ce qu'il m'a fait. Je l'ai quitté lorsque j'ai appris qu'il me trompait depuis plusieurs mois. Les appels cessent, mais maintenant il a décidé de sonner à l'interphone. Au bout de quelques minutes à supporter ce bruit incessant, je perds patience. Je comptais sur le fait qu'il finisse par abandonner, mais visiblement il va falloir que je trouve une solution pour le faire partir. Une idée me vient à l'esprit, et ça me servira aussi de vengeance personnelle. Mais je vais avoir besoin d'aide ...
Je sors sur le palier et sonne rapidement chez mon voisin d'en face. Il m'a déjà fait des avances auparavant, que j'ai poliment refusé en disant que j'étais en couple. Mais il faut avouer qu'il est bien foutu et plutôt mignon, et puis je viens de rompre, alors c'est vers lui que je me dirige. Il ouvre la porte, et un sourire apparaît sur son visage lorsqu'il me voit.
- Euh, salut. Qu'est-ce que je peux faire pour toi ?
- C'est un peu dur à expliquer, mais en gros mon connard d'ex est en bas de l'immeuble et il m'harcèle depuis une demi-heure pour que je lui ouvre. J'ai besoin de toi pour le faire partir.
- Ah ok je vois... rupture difficile c'est ça ? Et donc tu reviens vers moi. Ba je veux bien t'aider, mais qu'est-ce que t'attends de moi du coup ?
- Alors voilà : il faut que tu viennes avec moi sur mon balcon et que tu m'embrasses passionnément de façon à ce qu'il nous voie.
- Ah ouai, d'accord, bah ... chui ok alors ! me dit-il en souriant.
- Super, on y va alors. Plus vite il partira, mieux ce sera.
On se dirige vers mon appartement et avant d'ouvrir la porte-fenêtre, j'ajoute :
- Et si tu peux me toucher les cheveux ou les fesses pendant que tu m'embrasses, c'est parfait !
- T'inquiète pas pour ça princesse, laissez-moi gérer.
Je rigole puis on sort sur le balcon. Aussitôt, Léo m'interpelle depuis là où il est.
- Laisse moi monter ! Il faut que je te parle !
- Rentre chez toi Léo, t'as rien à faire ici. Je veux pas te voir, je t'ai déjà dit que toi et moi c'est fini.
Je jette un regard derrière moi puis ajoute, malicieuse :
- En plus, je suis occupée là.
Malik comprend que c'est le moment, et il s'avance vers moi avant de m'embrasser à pleine bouche. Il saisit d'abord mon visage entre ses mains, puis ces dernières descendent vers mes seins, puis ma taille, et enfin mes fesses auxquelles elles s'aggripent. J'entends Léo crier de rage :
- Salope ! Tu veux me rendre jaloux c'est ça ? Te venger !? Viens ! Descends ! Tu vas regretter !
Tout en approfondissant le baiser, je lui glisse un magnifique doigt d'honneur. Malik presse son corps contre le mien, et au fur et à mesure, il me pousse jusqu'au rebord du balcon. Après quelques minutes, j'entends enfin une porte de voiture claquer violemment, puis Léo démarre au quart de tour. Malik commence à me toucher les seins, et je me décolle lentement.
- Hum, je crois que c'est bon... Il est parti maintenant. Merci.
- Oh, euh... Oui désolé, je me suis laissé aller.
- Pas de soucis, t'inquiète. On rentre ?
- Ouai, bonne idée.
Je referme doucement la porte-fenêtre et lorsque je me retourne, Malik me fixe. Je vois ses yeux brûler de désir. Et lorsque mon regard se dirige vers son entre-jambe, je remarque directement qu'il bande sous son jogging. Étrangement, je sens que je rougis. Il remarque ma gêne et me rassure :
- Si tu veux qu’on s’arrête là, pas de soucis. Ton ex est enfin parti après tout. Il me semble que c’est pour ça que tu m’as fait venir …
- Euh, oui, effectivement. Merci beaucoup.
Il commence à s’éloigner vers la porte, visiblement déçu. Mais soudain, je suis prise d’une pulsion qui me pousse à le retenir par le bras. Je ne sais pas pourquoi, à ce moment-là, j’ai terriblement besoin de sentir son corps contre le mien. C’est comme si ce contact était quelque chose de vital que mon corps réclamait à tout prix.
Son souffle se coupe lorsque je l’embrasse brusquement. Il entrouvre la bouche sous la surprise et ma langue s’y glisse pour rencontrer la sienne. Puis j’approche ma main de son entrejambe et je commence à le caresser à travers son jogging.
Mon dieu, il est déjà bien dur !
Il se détache de moi et me sonde du regard. Il semble perdu et me demande :
- Tu… tu es sûre de vouloir le faire ? Comme ça… avec moi ? Enfin je veux dire… Qu’est-ce qui t’as fait changer d’avis ?
- Chuuut… Je t’assure que j’en ai très envie. Là tout de suite, avec toi. Te pose pas trop de questions.
Je descends lentement son bas ainsi que son caleçon, et finis enfin par libérer l’objet de ma convoitise, qui se dresse immédiatement. Je me mets à genoux pour pouvoir le prendre en bouche plus aisément. Je commence par parsemer son sexe de baisers, puis tout en le masturbant doucement, je laisse ma langue se balader autour de son gland. Un gémissement lui échappe et il me caresse les cheveux d’une main pour m’inciter à continuer.
Je prends donc finalement tout son sexe en bouche et commence à faire des va-et-vient avec ma langue ainsi qu’avec ma main qui continue de le branler. Sa respiration ne cesse de s’accélérer au rythme de mes mouvements de langue et il s’agrippe à mes cheveux pour tenir le coup. Je m’arrête avant qu’il n’éjacule et lui dis avec précipitation :
- Je veux te sentir en moi ! Tout de suite !
Paniqué, il me demande :
- T’as une capote ? J’ai rien sur moi…
- Dans la table de chevet. À droite au bout du couloir.
Il s’éclipse en vitesse et pendant ce temps j’en profite pour me déshabiller complètement et m’allonger sur le dos. Lorsqu’il revient, ses yeux s’attardent un instant sur mon corps. Il me dévore d regard. Il enfile finalement le préservatif, me lèche rapidement puis me doigte pour me préparer à la pénétration, et entre finalement en moi. Je gémis de plaisir.
Il donne des coups de rein énergiques tout en m’embrassant passionnément. Je stimule mon clitoris avec mon doigt et sens une douche chaleur m’envahir peu à peu. Ma respiration s’accélère et je peine à respirer tout en l’embrassant. Je me détache un peu de lui pour reprendre mon souffle et un long gémissement m’échappe alors qu’il s’enfonce au plus profond de mon être. Il est à bout de souffle mais parvient à me dire :
- Je… je vais éjaculer !
- Tiens encore un peu… Je sens que… je vais bientôt jouir aussi !
Il lèche mes seins avec avidité tout en continuant de me pénétrer et je finis enfin par atteindre l’orgasme, en même temps que lui. Je crie de plaisir et suis prise de tremblements alors qu’il gémit longuement, les yeux fermés et la bouche entrouverte, soulagé de pouvoir enfin éjaculer. Il se retire doucement de moi tout en m’embrassant et il nous faut un peu de temps à tous les deux pour revenir à nos esprits. Je le regarde se rhabiller et lui souris.
- Merci d’avoir accepté de venir. Je ne sais pas ce que j’aurais fait sinon pour réussir à le faire partir… Et puis merci aussi pour ça. C’était génial.
- Si tu savais depuis combien de temps j’attendais ce moment… C’était avec plaisir chérie ! Et si jamais tu te sens seule un soir, tu sais où me trouver !
J’enfile un peignoir avant de lui ouvrir la porte. Il rentre finalement chez lui et me lance un dernier regard avant de fermer sa porte. Je souris en repensant à ce qui vient de se passer. Ma journée qui s’annonçait horrible s’est finie en beauté grâce à Malik, et je suis convaincue qu’il y en aura plein d’autres comme ça.
Comme quoi, finalement, le célibat a du bon !