"Ce Torticolis, tout particulièrement, donne mal au cou. Publié en bilingue, il est imprimé en tête-bêche. Mais le plaisir vaut bien l’acrobatie tellement est savoureuse l’histoire de La Fille qui posait des lapins. Et surtout celle de son père – romantique invétéré – contraint de larguer – pour le compte de sa progéniture – les amoureux périmés. Je ne sais pas où Davide Giglioli a trouvé cette idée un peu folle, mais le résultat est vraiment réussi. D’accident de vélo en envolées lyriques, de pasteur saoul, mais drôle, en fin qui finit bien, l’auteur nous balade de surprise en surprise et de ville en ville. L’écriture est sublime et le ton toujours juste, et drôle, ce qui n’est pas donné au premier bouquin venu. Nous sourions des amours volages de la Marinette, et des tournures alambiquées de son Georges de père. Le propos se veut aussi parfois plus profond et mérite sans peine une seconde lecture. Une courte nouvelle de 70 pages qui nous laisse sur notre faim, tellement nous aurions aimé ajouter certaines villes à la liste de celles où vivent les éconduits. Sans chauvinisme aucun, rien que la balade dans Lyon mérite à elle seule le détour par ce joli petit fascicule vert et rose des éditions Torticolis et frères." par Amandine Glèvarec sur le blog littéraire http://litterature-romande.net/deux-parutions-torticolis/
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