On dit souvent que le chiffre sept est un chiffre magique, un chiffre qui porte chance parce qu'il est assimilé à des séries de coïncidences historiques, physiques ou mathématiques.On donne également au chiffre sept de nombreuses significations : Il y a, par exemple, le nombre de Merveilles que cache ce monde, ou bien le nombre de pétales sur une Rose ; il y a le nombre de couleurs dans un Arc-en-ciel et le nombre de cieux qu'abritait notre système solaire jusqu'à Copernic. Sept est le nombre de mers que Sinbad a du traverser afin de retrouver le Livre de la Paix et sauver son meilleur ami. Sept est le nombre de planètes qu'a du dépasser le Petit Prince avant de trouver la Terre. Sept est le nombre le plus probable de tirer en lançant deux dés. Sept est le nombre de jour qu'à mis Dieu dans la religion chrétienne pour créer le monde. Sept est un bon chiffre. Sept est un chiffre parfait. Mais pour moi, ici, allongé sur le toit de mon café, alors que la nuit est tombée et que les étoiles brillantes et blanches de la galaxie se reflètent doucement dans l'émeraude des iris du garçon blotti près de moi, le chiffre sept ne signifie rien de tout cela. Sept, c'est le nombre de jours qu'il m'a fallu pour me lancer. C'est le nombre de jours qu'il m'a fallu pour l'embrasser. C'est le nombre de jour qui ont séparé notre première conversation de la première fois que nous sommes montés ici. Enfin presque. Cinq mois. Cinq mois et sept jours. Et aujourd'hui, nos jambes sont entremêlées, son bras droit est posé sur mon ventre, juste en dessous de mon cœur, et je sais pertinemment, du au sourire qui flotte sur ses lèvres parfaites et rosies par le froid, qu'il perçoit chaque battement de mon rythme cardiaque.