J'aimerais pouvoir laisser circuler mes pensées. Je voudrais qu'elles s'emmêlent, qu'elles se déforment, qu'elles se libèrent. Elles se glisseraient dans mes vertèbres, couleraient le long de mes doigts, et s'en iraient uniquement lorsque mes pieds toucheraient un sol qui n'est pas meurtri par les hommes. Ce sol qui n'est rempli que de minuscules insectes capables de réceptionner les idées.
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