Les paroles sont comme le vent qui emporte la plume dans le gouffre amer, qui englouti les pensées volages. L'écriture reste, encrée dans l'infini de l'univers, car le papier souffre de tout, exprime l'unique, l'insouciance de la plume qui se dépose, et des verbes qui hurlent ce que l'homme a tant de mal à entendre. Il n'est pas de meilleur témoin que le papier écrit,  car tout ce qui est écrit continue de vivre l'immortalité des temps qui nous entoure tandis que toutes les paroles meurent au bord de nos lèvres infiniment rapides.