tu sais j’aurais voulu écrire les plus beaux poèmes que tu aurais pu lire
j’aurai voulu te rassurer comme tu le fais mais au lieu de ça je t’égratigne la peau pour en voir le sang couler.
le soir ils dorment pendant qu’on pleurs bercer par leur ronflement
la vie nous regardent de haut la mort, elle teste nos limites.
et tu sais malgré tout je t’ai aimé et je sais que tu m’as aimé
mais c’est devenu insoutenable
les jours pesaient sur notre conscience, l’avenir est notre cauchemar, le passé nous hante.
adieu est devenu notre mot préféré.
on s’ai accroché comme on a put mais la vie veut qu’on disparaisse.
ils diront « ne fais pas ça » et on pleura n’ayant plus de mots face à ça.
« tout s’arrangera »
ils ont répété ça d’années en années tel une pièce de théâtre.
c’est peut-être ça ma vie une pièce de théâtre tragique.
ma famille me détestera, mes amies me détesteront, mes psy se blâmeront, dieu me haïra, les anges me blâmeront, les démons en rigoleront et j’irai sûrement tout droit en enfer mais j’aimerai juste leurs poser une question « savez-vous à quel point j’ai lutté ? »
« pas assez »
parce que personne ne voit les efforts que nous avons fait et personne les verra.
à vrai dire je ne sais même pas si j’aurai le courage de sauter de ce pont…