Certains passages de La goutte d'eau peuvent heurter la sensibilité du lecteur.
Il s'agit, à travers cette courte lecture, de comprendre , pour moi là bascule entre l'acceptation de cette situation et le rejet.
Jusqu'au moment où je suis devenu ce que je suis actuellement.
Nullement je cherche à ce que le lecteur ait pitié, de la peine, je veux juste que vous comprenez que lorsque la violence (qu'elle soit physique ou mentale ou de toute autre forme) arrive tôt, l'enfant s'y habitue et pour lui cela devient une normalité.. Si on ne m'avait pas dit et insisté sur le fait que ce n'était pas normal. Je pense au fond que cela serait devenu une sorte de normalité... Beaucoup d'entre vous ont été critiques sur la liberté sexuelle de ma mère... A ceux-ci je leur réponds : avoir une sexualité débridée, dès lors que je ne voyais rien et n'entendait rien, n'est pas une tare...
Je fut victime de violence familiale quand j'étais petit, j'en souffre encore énormément aujourd'hui. Mais maintenant, grâce à de nouvelles rencontres et de nouveaux projets et surtout des gens biens autour de moi, je me dis que je peux y croire, Que j'ai ma place.
Conclusion : on ne guérit pas de traumatismes infantiles , mais on peut améliorer son quotidien pour mieux vivre avec.
Des bisous Alex!