1) J’ai découvert votre trilogie pour la première fois en 2020, et c’est seulement en grandissant, en 2025, que je me sens capable de mettre des mots sur ce que cette histoire a provoqué en moi. J’ai pris le temps de réfléchir, de ressentir, et maintenant je peux enfin partager mes impressions.
En refermant de nouveau votre trilogie, je me retrouve partagée entre admiration et trouble. Vous avez écrit une histoire d’amour d’une intensité rare, et pourtant, je n’arrive pas à cesser de penser à Jimin et Jungkook.
Peut-être parce qu’ils incarnent, à mes yeux, la forme la plus pure et la plus douloureuse de l’amour : celui qu’on vit une seule fois, celui qui consume, transforme et laisse une trace indélébile.
À travers la métaphore de Peter Pan, j’ai ressenti que Jungkook, en Peter, représente cette éternité inaccessible, cette part de rêve que Jimin, comme Wendy, finit par quitter, non pas parce qu’il cesse d’aimer, mais parce qu’il doit grandir.
Et c’est là que naît toute la beauté, mais aussi toute la tragédie : Wendy vit, mais une partie d’elle reste à Neverland. Comme Jimin, qui vit après Jungkook, mais avec ce vide que rien ne semble vraiment combler.