1 août 2020, 17 ans déjà que l’actrice Marie Trintignant nous a brutalement quitté suite aux 36 coups infligés par son conjoint Bertrand Cantat. Et oui, 36 coups...bien plus que ce que ce salaud a bien voulu admettre...mais la médecine, elle au moins, ne ment pas. Elle est devenue un triste symbole, tout comme Jacqueline Sauvage; le symbole d’un fléau qui ne cesse de s’accentuer; les violences conjugales. Car oui, ces actes ignobles portent un nom. Une carrière brisée trop tôt, une famille détruite à tout jamais et des amis se sentant coupable de rien avoir pu faire, mais ces violences ne sont pas toujours visibles, bien trop de femmes les cache encore. L’acte en lui même est atroce mais les suites de l’affaire les sont tout autant, cette ordure n’a même pas effectuée la moitié de sa peine et continue à se produire sur scène et à être applaudi. Cet acte est impardonnable et de toute façon, il faut pouvoir demander le pardon pour être pardonné... Cet homme est une pourriture et n’a honte de rien, je ne comprendrais jamais comment on peut retourner applaudir un homme qui a tuer sa compagne car je suis désolée mais dans ce genre de situation, il faut arrêter de différencier l’artiste de l’homme, c’est la même personne qui a commis cet acte irréversible. Enfin...il y en a d’autre qui n’ont honte de rien, comme ce célèbre rappeur que beaucoup connaisse et qui ose chanter « ferme ta gueule où je vais te marie-trintigner... », je ne le citerai pas, il n’en vaut pas la peine.
Alors en ce jour un peu particulier, rendons hommage à Marie Trintignant et à toutes les autres femmes victimes de violences conjugales. Je terminerai juste par dire que l’amour n’apporte pas la mort, sinon ce n’est pas de l’amour.
