Vendredi 13 :
Leurs yeux sans se fermer ont attendu le jour .
Cachés tremblant de peur attendant les secours.
Frémissants à chaque coup ils se demandent :
"Qu'avons nous fait ? On ne le sait... La peur est grande
- Qu'aurions nous du faire ? Nous n'en savons pas plus.
- Et ce qui s'est passé nos yeux l'ont vraiment vu ?"
Ils cherchent les réponses, sont elles dans l'ombre ?
Ils souhaiteraient vivre des jours moins sombres.
Un, Deux, Trois coups, est-ce ami ou ennemi ?
Ils retiennent leur souffle, la porte s'ouvre :
Les secours ! C'est la fin de cette nuit de folie.
Ils sont soulagés. Au loin le ciel se couvre.
Car un orage va éclater en plein Paris.
C'est notre colère, notre rage infinie.
Vous qui avez tué au nom d'une religion.
Vous qui jamais n'obtiendrez notre pardon.
Vous qui avez, un soir, arraché tant de vies.
Non, vous ne l'emporterez pas au Paradis.
À toutes les familles des victimes des attentats du 13 novembre.