kellyyyy

rappelez moi de ne plus jamais tomber amoureuse

sachez que la vérité finit toujours par éclater 

je vais faire un autotest pour le corona.
          je vous dit dans 20min les résultats 
          je stresse un peu mais bon-

 : mini update feuille : 
          
          hier soir je lui ai écrit une lettre au cas où je perdais mes mots. une petite lettre simple à comprendre pour éviter le genre de situation gênante "mais tu m'aimes bien ? j'ai pas compris" 
          
          mais malheur malheur, devinez qui est malade ? 
          
          eh ben c'est toujours pas la voisine. 
          
          ducoup on croise les doigts pour que feuille soit là demain 
          

devinez qui essaye depuis lundi de dire à feuille qu'elle l'aime bien ? 
          
          et ben c'est pas la voisine 
          
          non mais plus sérieusement, j'ai eu quelques occasion mais j'arrive pas à avoir un contexte. je peux pas lui dire comme ça : salut feuille en fait jte kiffe et je voudrais sortir avec toi ptdr 
          
          aidez moi please je crois qu'il sera peut être pas la vendredi et il j'aimerais lui dire avant la fin de la semaine 
          
          kiss kiss 

Je te jure que je suis peut-être un peu folle mais j'ai des larmes, des larmes qui coulent sur mes joues. J'ai lu ton texte, là, celui que tu viens de publier sur ton babillard et...comment dire que tu décris exactement ce que j'ai vécu ? Tout, jusqu'à la date du 18 novembre, meilleur jour de ma vie. Cette complicité évidente, cette alchimie, cette ambiguïté...les gens qui nous pensaient ensemble. Moi aussi, au tout début, il m'avait critiquée sur mon physique, et même s'il était revenu dessus après que j'ai pas mal évolué ses mots sont encrés au fer rouge dans mon esprit et me consument. Ces vêtements échangés, l'odeur qui reste et qu'on reconnaîtrait entre mille, les eyes contact, les échanges perpétuels. Ses problèmes familiaux...et puis son départ, brusque soudain. Il en avait assez de m'embrasser dans les cheveux, il a voulu plus avec une autre. Et moi aussi je suis restée là, à essayer de comprendre. Pourquoi pourquoi pourquoi pourquoi pourquoi 
          Crotte de bique je ne suis peut-être pas encore passée à autre chose finalement 

: suite 3 : 
          
          on sortait également avec nos amis le vendredi après les cours et je me souviens d'une chose mais qui n'a été compréhensible que de mon côté. ton pote était parti et mes deux amies se cachaient dans la forêt. j'étais assise sur tes genoux et nous parlions, je ne te l'ai jamais dit mais à ce moment j'aurais aimé t'embrasser mais je n'en ai pas eu le courage. j'y ai pensé pendant les deux semaines qui ont suivi. j'ai pu faire le point sur tout un tas de chose. autant que les bonnes que les mauvaises. oui il y avait des mauvaises choses même si notre relation paraissait parfaite. tu me faisais sans cesse des remarques sur mon physique. je le prenais à la rigolade devant toi mais j'en pleurait le soir. tu avais touché mon pire complexe sans doute le savoir. j'ai souffert mais je ne le disais pas, je ne voulais pas passer pour l'amie fragile. je savais que tu avais aussi des problèmes. des problèmes familiaux. tu t'es confié à moi alors que tu ne l'avais fait à personne. 
          
          puis les jours et semaines sont passé et tu es devenu distant, tu ne m'adresse plus la parole ni un regard. tu ne me parles plus et j'ai l'impression de t'avoir perdu. de ne plus être ton amie. tu m'as remplacé par elle. tu sais bien de qui je parle, tu la reconnaîtra. je pense terminer avec ces mots. je ne sais pas encore si tu liras cette lettre car j'ai trop peur. peur qu'après l'avoir tu en parles aux autres ou que tu m'oublie complètement cette fois ci. et j'espère sincèrement que tu la liras car j'en suis à pleurer en repensant à avant. je n'ai pleuré que pour un seul garçon et j'étais amoureuse de lui. j'espère que ce n'est pas le cas, je ne veux pas souffrir une deuxième fois. 
          
          à toi de choisir ce que tu veux faire de moi et de notre relation. 
          

: suite 3 : 
          
          je pourrais te lister chacun des souvenir que j'ai de toi pour que tu ne l'ai oublie pas. comme cette journée. il pleuvait et j'avais ta veste sur les épaules, le dernier cours était annulé. tout mes amies ainsi que les tiens allaient rentrer chez eux avec une heure d'avance. mais j'avais oublié mon téléphone, je ne pouvais pas prévenir ma mère pour rentrer à la maison.  j'ai supplié mes amis de rester avec moi mais c'est toi qui es resté. tu m'avait confié que ta mère allait peut être te disputer mais tu es tout de même rester avec moi un jeudi pluvieux à 17h dans une salle de permanence. tu m'avais dit que je pouvais garder ta veste et te la rendre le lendemain, j'avoue que j'avais légèrement forcé pour l'avoir. 
          puis les beaux jours sont arrivés. c'était pendant la pause du midi, j'étais assise à côté de toi, à l'arbre et je ne te quittais pas des yeux. j'avais pris l'initiative de me blottir dans tes bras et tu avais mis ton bras autours de mes épaules. c'était notre premier moment où nous étions si proches. les moments comme eux se sont ensuite enchaîné puis j'essayais aussi de te prendre la main. 
          

: suite 1 : 
          
          j'étais aux anges, j'avais cette complicité que je rêvais d'avoir avec toi. tu t'en souviens j'espère de ce 18 novembre. je ne sais pourquoi mais tu avais eu l'idée d'essayer ma veste, ça m'avais rire à cause de la différence de taille. j'avais alors pris la tienne et depuis je ne l'avais plus quitté. tu m'aurais pensé d'humeur psychopathe si tu savais à quel point j'aimais l'odeur que dégageait ta veste. je ne l'ai pas encore oublié, ton odeur. tu n'as oublié aucun de nos moments n'est ce pas ? je me suis sans doute fais des idées mais cela me rassure de penser que tu t'en souviens encore. on était fou et on s'en foutait des autres. on courrait dans les couloirs pour prendre la meilleure place à l'arbre et je finissais à m'affaler sur toi car j'étais bien avec toi. on se complétait plutôt bien, ton point fort c'était les maths et moi le français. tu ne cessais de me rabâcher que c'était si facile et que tu ne comprenais pas pourquoi je n'y arrivais pas. je m'ennuyais pendant ce cours, mais il y a une chose que j'aimais bien pendant ces heures de cours, tes regards. les fameux eyes contact. je te soupçonné de savoir que je te regardais car dès que je le faisais, tu me rendais ce regard et tu me faisait coucou. c'est extrêmement idiot comme souvenir mais il me rend nostalgique. sourire c'est avec ou sans e à la fin. on a vraiment eu ce débat. je t'avais écrit ton poème car tu n'étais absolument doué. on se complétait parfaitement. après l'écriture de ce poème, tu avais dit ces mots "t'es une femme à marier". j'avais souris mais je n'ai rien dit, il faut parfois  rester de marbre. j'espère que tu comprend l'expression, tu viendras me demander sinon enfin si tu souhaites encore me parler. 

Feuille, 
          
          tu ne verras jamais ces mots mais il faut que je te les écrive. j'ai jamais été douée avec les mots et l'idée d'exprimer ce que je ressentais. je veux que tu saches que je me suis attaché à toi, avant j'aurais sans doute dit que j'étais amoureuse mais j'ai pris conscience de mes sentiments. jamais je n'oserais te le dire, je suis bien lâche pour cela et regarde où ça m'a mené, je t'écris une lettre à 1:00 du matin car je pense à toi. je repense à tout ses instants qu'on avait passé ensemble. 
          j'ai regardé une série et leur relation a débuté pratiquement comme la notre. ils ne se connaissaient pas avant puis se sont rapproché, ils sont devenus inséparable, inséparables que tout le monde les croyais ensemble. tu ne peux pas le nier, tout le monde avait songé à notre éventuel couple. je me souviens encore de ton rire gêné et de ma désapprobation à chaque interrogation. intérieurement j'espérais que tu me regarderais et nierais ce que j'avais dit. en l'espace de si peu de temps, on avait une amitié solide j'aurais sans doute dis mais on savait tout les deux qu'une simple amitié ne pouvait pas nous définir. enfin j'espère que c'est ce que tu pensais, les signaux que je t'avais envoyé étaient nombreux, même un aveugles les auraient remarqué. tu sais ce qu'on dit, l'amour rend aveugle.