MON NOUVEAU COMPTE : LINUME 
HISTOIRE "OWW" 

BONNE LECTURE 
J'ai froid. Je frisonne. Je meurt. Je ne sens déjà plus ma jambe. Ma jambe. Je sais qu'elle est perdu. Que je ne marcherai plus jamais. Je n'ai jamais aimé marcher. J'étais vénal, riche et stupide. Cela fais longtemps que je n'ai pas flâné. Regarder la mer aller et venir. Immuable. 
Je n'ai connu que deux choses immuable dans ma vie. La mer. Et le vent. 
Le vent qui bat les champs de blé de ma campagne natale. Je donnerais tout pour mourir là-bas. Loin de cette bouche de métro puante. Loin de ces gens qui me regarde lors de mes derniers instants. Indifférant. Loin de la crasse. Loin de mes regrets. Je veux mourir battu par les vents glacé non loin des ruisseaux salé et mort en hiver. Près de la maison de mon père que j'ai fait détruire il y a six ans. Je donnerai tout pour n'avoir jamais gagné mon premier million. Être devenu si arrogant.  Avoir coupé les ponts. 
Et la drogue. 
Cet homme qui me regarde, sait-il que j'ai réalisé tout ses rêves les plus fous ? Tous ses fantasmes ? 
On ne deviens pas milliardaire sans avoir trempé dans des choses louches. J'ai ordonné toutes les horreurs possible. J'ai tant détruit. 
Tout est si dérisoire. 
Je meurs.
Dans ce métro. Loin des vents battant les champs et marré salé.
Je ne peux plus bouger. Mon souffle s'apaise. 
Je revois tout ceux que j'aurais pu aidé. Tout cet argent. Je revois les femmes, la poudre blanche et les seringues. Et l'argent s'efface. 
L'homme passe, avec un regard de mépris que je lui renvois. Il a l'air étonné. Il s'enfuit loin de moi. 
Je revois mon appartement en haut de la tour de L.A, toutes ses fêtes... 
Les images s'effacent, et je ne vois plus que cette bouche de métro. Il se met a pleuvoir, et les gouttes glacé me pétrifie. Je pousse un soupir.
Et je meurs