Le reproche naît dans ma gorge et n’attends qu’à s’envoler. Néanmoins je conjure mon âme de se taire, d’apprécier le silence, de jouir de sa présence et de m’abstenir de pleurer. Encore fallait-il qu’il vienne. Qu’il se présente sous mes yeux, s’excuse de son retard et essuie mes larmes.
Je sais qu’il ne viendra pas. Aujourd’hui et demain, il ne viendra pas. Ni pour eux, ni pour moi.