Si un jour je reviens, pitié, que je me rende chanceuse, que je soit capable de dire effectivement que je suis revenue, que je suis déjà venue. Que ma chambre n'ai pas blanchi comme les murs d'un hôpital blanc. Que l'appréhension ne soit pas de retour comme si je n'avais jamais su vraiment la faire disparaître. Que tout ce que j'ai lavé pour me l'approprier, que mes mangas, mon bureau, mon sol, l'air ne soient pas souillés. Même la fenêtre condamnée complément pourrie...! Qu'elle ai un quelque chose de reconnaissable en l'esprit de moi quî voulait juste reconnaître qu'elle avait le droit d'avoir se confort.
Sans que l'on dise... "C'est toi qui paye l'électricité, internet ? Qui te nourrit ? Soit un adulte avec une situation, et là on parlera."
Facile à dire à un enfant immature qui pourtant se sentirait déjà si inconfortable de ne rien savoir obtenir et de ne jamais avoir rien possèdé vraiment ! Merci de dire que je n'ai rien.
"Tu seras une..."
Ha, merci !
Et ça erre, et ça erre, pressé de partir loin de cet inconfortable confort.
Et ça se perd, et ça a de la chance, et ça se perd, ça se pique, ça se blesse, ça se soigne, ça n'a pas de ressource, ça mange de la viande, viande blanche transparente, viande humaine la sienne, ça fait de l'auto-conso ! Ça tombe dans un endroit silencieux auquel il aurait pensé au préalable tout ce temps où il a survécu ! Survivre pour réfléchir à obtenir au moins une mort dans le bruit calme, à côté des champs, dans la pluie la neige ou le printemps des plus beaux et agréables... La tête dans un nuage de poussières, affalé par terre. Mais en toute intimité. Si ça a de la chance, ça meure sagement comme un animal libre ! Si ça ne fait que s'attrister, un animal mort de plus s'étant débattu dans le stress le plus saisissant, la prison la plus infâme, la restriction de son espérance envers lui-même la plus grandiose.