Ellelitbeaucoup

et ca c'était un essaie de dark romance : 
          Ma robe courte remonte le long de mes jambes, mes talons claquent contre le sol à chacun de mes pas. 
          Putain sa caille…
          Seules de fines bretelles empêchent mon corps de se retrouver à moitié nu devant the fog. 
          J’entrais par la porte arrière : réservé au personnel. 
          Mon corps commençait déjà à se réchauffer. Parmis les cris d'euphorie et les rire enjoués, de jolies filles se dandinait dans leur robes moulantes similires à la mienne. Je reconnu Evy qui m’offrit un regard avant de se concentrer sur le plateau de boissons qu'elle tenait. 
          Mary et Kim étaient là elles aussi. A danser toutes les deux avec des quadragénaires, leur silhouette mince… leur bouche pulpeuse… et leur fine poitrine ferme. 
          Je faisais tache. 
          The fog est séparé en plusieurs parties… Le bar et boîte de nuit, l’endroit le plus sûr et également celui où bosse Evy trois soirs par semaine. Le club de strep-tease, où Mary et Kim excite les quadragénaires vaincus par le manque de libido de leur femme et enfin… le club privé. 
          J’y travaille depuis 1 an pour joindre les deux bouts et payer les dettes de mon père. 
          Mon patron, Rowan, est un amateur de sex qui en a fait son métier. Il trouve les clients et récupère l’argent. 
          Moi, je dois juste m’allonger… et me taire.
          -May ! A toi ! Vas te changer !
          Ah… le fameux “ vas te changer”...
          J’ai l’habitude maintenant. J’enfile un joli ensemble de lingerie sexy avant de remettre ma robe de la même couleur par dessus. 
          -Chambre 12, il t’attend déjà !
          Je pousse la porte pour retrouver mon client. Il m’attend, déjà dévêtue. Il n’a pas perdu son temps celui-là. pensais-je, sûrement assez fort pour qu’il m’entende
          -J’ai pas qu'ça à faire, tu viens petite !
          Donc je m’allonge et fixe le plafond. J’ai toujours aimé cette chambre. Ses poufs confortables et son grand miroir s'ajustent avec la lit à baldaquin. Un lit de princesse pour une fille comme moi, quel comble !

16 : 31
          Isis : 
          Le cours s’éternise. Mes yeux guettent l’horloge. Vivement que le cours s’arrête. La nutrition des plantes c’est du programme de cinquième, je m’ennuie. Tellement. 
          
          Raven : 
          C’est long ! J’en peu plus de la photosynthèse et les leçons de Madame Bernard. J’y comprends rien. Je gribouille sur le coin de ma feuille pendant que j’écoute d’une oreille la tête blonde au premier rang donner toutes les réponses. Encore. 
          
          Isis : 
          Je suis la seule à lever la main. J’ai des crampes au bras mais je ne veux pas laisser ma chère Madame Bernard seule face au silence d’une trentaine ado de 16 ans. D’autant plus que je n’ai que ça pour faire passer le temps. 
          
          Raven : 
          Je dors presque. La voix de l’intello va finir par m’achever. Personne ne me connaît ici, et je ne connais personne. Comme toujours, je regarde les autres, je les détaille. Même si je n’ai rejoint la classe que seulement depuis janvier, je connais mieux l’emplacement des boutons d’acné de Fatiah, la rousse du club de robotique, je connais toute la garde robe d’Enzo, même si elle se limite à des joggings de sport. Ça me tue de l’avouer mais ce que je ne connais pas, c’est le nombre de taches de rousseur sur le nez de l'agaçante blonde. Argh…
          
          16 h 57
          Isis : 
          Madame Bernard termine de rendre les dernières copies avant de nous laisser disposer. Je prends à peine le temps de regarder le 20 inscrit en rouge sur la copie que je passe la porte. A moi la liberté ! 
          
          Raven :  
          Je ne regarde même pas le zéro sur ma feuille, je la froisse pour qu'elle rentre dans mon sac sans effort. 
          La tête blonde passe devant Madame Bernard. J'accourt pour la rejoindre. Elle est la dernière à sortir de la classe et je ne veux pas me retrouver seule avec le dinosaure qui me sert de prof et sa lèche bottes.