Une pétale blanc luit, gisant dans une marre de sang
Comme si le clair de lune souhaitait exposer la scène
S'offrant à elle. Sous un regard sombre elle admire
Un pétale de camélia, pataugeant dans un silence encombrant,
Sous l'ombre d'un visage où seule respire la peine
Et d'un poumon printanier qui tant bien que mal respire.
Huit pétales s'alignent, s'amusent, se mélangent,
Forment une danse, narguant avec habileté
L'échine tremblante d'effroi, qui cette fois les surplombe.
Le pollen se déverse dans la gorge abimée
Le dévorant ! L'étouffant ! Pourtant rien n'arrange
Sa toux raide ; il rêve sans cesse du calme de sa tombe.
Une fleur se libère, tandis qu'il agonise.
Chancelant, il abandonne. Si un être fut un soir
Le sens de sa vie, il l'a maintenant rendue dérisoire.
Un bouquet se dresse, tel un serpent autour de sa prise.
Il est rouge du sang qu'il s'est lui même infligé.
Un pétale blanc embrasse le sang d'un amour non-partagé.
~Poumon printanier, 30 décembre 2024 je crois
Vous pensez mon crush aime mon poème ??
Par contre croyez pas, je suis pas folle à lier. Je me suis inspirée du Hanahaki, certes oui c'est dégueulasse de vomir des fleurs à cause d'un amour non réciproque MAIS ça vient pas totalement de ma tête ! Je montrerai ça à mon crush après le mariage ;)
