La force de l'âge ne mène pas à la rédemption de la jeunesse. 
C'est à se demander, où est ce que l'on va et qu'est ce que l'on espère. Les jours se succèdent et tous se ressemblent. On quitte un haut pour retrouver un bas. On disparait pour réapparaitre. On pense s'en sortir avant de se rendre compte que l'on glisse, encore une fois, inlassablement vers le fond. Comme les matins et les soirs où on a l'impression de ne rien ressentir, il y a des jours où l'on a envie de pleurer. Rare sont les moments ou l'on cède. 1 à 2 fois par an peut être. Et on regrette. Les larmes sont lâchées sur le coup de l'émotion. Les mots sont dits et dévoilés comme une pièce de théâtre. Et, comme cette dernière, les décors et les acteurs bougent trop vite. La scène change, les figurants aussi mais toi, tu restes et tu regrettes car aucune larme et aucun mot n'arrive retranscrire ce que tu ressens. Les larmes sont de trop et les mots trop fort, mais quand aucun n'est présent. Leurs sens perdent leurs valeurs. Finalement, tu comprends : les gens ne comprennent que quand ils le veulent et jamais quand tu en as besoin.
  • Nowhere
  • JoinedAugust 25, 2016



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