Bonsoir,
Ch 15 publié
-Extrait -
Ses traits se durcissent à l’extrême.
Ses mâchoires se crispent, son souffle devient plus court, plus saccadé. Ses veines se tendent sous sa peau mate. Il n’a jamais été aussi beau… ni aussi dangereux.
Un froid animal l’envahit, comme s’il glissait lentement dans une version de lui-même qu’il essaie d’enfouir depuis des années. Une version brute. Intouchable. Mortelle.
Et puis, il s’approche. Lentement. Sans un mot.
Son regard me transperce, me brûle, me déshabille, me condamne.