Jonathan a grandit en forêt, loin de la civilisation, un peu comme Mowgli mais avec un pantalon. S'amusant seul du matin au soir, il développa son imagination débordante en jouant aux Transformers et en chassant les fantômes. Bon, il n'avait pas le jouet d'Optimus Primus et n'a jamais capturé de spectres, mais sa créativité a éclos comme un coqueliquot dans du fumier de licorne.

À l'école, il profitait de tous ses temps libres pour dessiner, à défaut d'être capable d'attraper un ballon ou de parler à une fille sans bégayer. Il dessinait tout ce qu'il s'imaginait, autant inspiré par les dessins animés que les films fantastiques ou de science-fiction.

Devenu adulte, il décida d'abandonner des études en sciences pures (bravo champion) pour peaufiner ses « talents » d'artiste. Tout ça à cause d'un univers mythique fleurissant dans sa tête nommé « So-Lam ».

Pour arriver à ses fins, il décida de toucher à tout. De l'animation 3D à la photographie en passant par la réalisation de courts-métrages, Jonathan découvrit enfin que l'écriture serait la voie privilégiée qui donnerait vie à So-Lam. S'il avait écouté sa femme plus tôt, il aurait quinze ans d'avance. C'est ça un homme têtu...

Avec l'arrivée de jeunes enfants, les responsabilités parentales prirent le dessus sur l'audace artistique. Travaillant à temps plein dans une usine comme les autres, il écrivit des contes pour ses propres enfants, relatant l'enfance des personnages de So-Lam.

Aujourd'hui, les Contes So-Lam sont édités par Édiligne et l'auteur fébrile ratisse les Salons du livre de la province pour les promouvoir, tout en continuant l'écriture des romans So-lam pour adultes et Une série comme les autres, triptyque d'horreur fantastique.