Et donc, dans ce cas là, on comprend que le principe de normalité s'avère non seulement utile (ça simplifie la vie) mais aussi indispensable ou sinon on ne s'en sort pas. Si on veut pouvoir vivre dans des sociétés comme les notres avec des milliers, des millions, voir des milliard d'individus, on a besoin d'établir des normes pour pouvoir bâtir des sociétés qui tiennent debout.
Sauf que depuis le début je parle de normes et pas de la normalité.
D'après la définition du dictionnaire, la normalité est ce qui est conforme à ce qu'on a l'habitude. Exemple si moi, depuis que je suis petite, j'ai toujours eu l'habitude de voir des gens qui mettent le lait avant les céréales, je vais conciderer que mettre le lait avant les céréales est normal. Car ma normalité est tel qu'elle. Et le problème, là où je te rejoins complètement, c'est que d'une société à l'autre et même d'un individu à l'autre chacun a sa vision de ce qu'est la normalité. Du coup les normes sont introduite de manière officieuse, jamais réellement officielle, et défoncent un peu le principe. Mais en réalité, je ne pense pas que le problème viennent nécessairement du concept de la normalité, mais plus de notre relation que l'on entretient avec celui de la différence.
Lors de la citation de ta première partie tu as écrit: "je ne suis pas différente, je ne suis pas bizzare ect" et ça m'a un peu frappé par rapport à la suite de ton discours. Je ne sais pas si tu as remarqué mais tu as associé (de manière inconsciente, je pense), la différence à la bizzarerie et ça, ça falsifie le reste de la déclaration.
Alors je ne sais trop de quel différence tu parle, mais contrairement à bizzarerie, ce ne sont ni les autres, ni la société, ni je ne sais qui qui a décrété que l'on était différent, on est ou nait différent, point. Si tu n'as pas de mains mais que toutes tes copines en ont, ça ne vient ni d'elles, ni de la société, ni de toi, tu es différente et toutes les lois de la nature te le prouvent.