L'écriture a toujours été un exutoire.
Depuis le CP, j'écris.
D'abord dans mon journal intime.
Et puis...partout. Sur tout et n'importe quoi.
L'écriture est le lien qui m'a toujours uni à mon père.
Il me disait « 5 % de talent, 95 % de travail »
La plupart du temps, j'ai appris à « bien écrire » dans la douleur, avec la peur que mon père soit déçu de mes brouillons.
Bien écrire pour rendre mon père fier de moi et par la même occasion qu'il soit fier de lui.
Pendant plus de 20 ans, j'ai écrit. Des lettres, des critiques, des textes de théâtre, des pamphlets. J'ai écrit des textes drôles, d'autres dramatiques, des lettres d'amour, des lettres de haine. Des textos pour des invitations à des soirées complètement saugrenus.
J'ai travaillé les allitérations, les consonances, les synonymes, les oxymores, les métaphores, les allégories, toutes les figure de style possibles et imaginables.
J'ai écrit pour moi et pour les autres.
Écrire ça permet une chose : ne pas avoir à parler.
Le silence que la lecture engendre entraîne le lecteur dans les profondeurs de sa propre psyché, de son propre monde, de son propre écho.


Je m'appelle Marjolaine Boudet, j'ai 33 ans et j'habite à Draguignan. J'ai traversé des rafales et des tempêtes entre l'anorexie et la bipolarité. L'écriture m'a sauvée et ne cesse de m'habiter. Je vous propose des textes, des nouvelles, des lettres. Entre violence et grand amour. Toujours dans des extrêmes qui me permettent de m'exprimer, la bouche cousue aux ressentis exacerbés.




« Ma vie est la vôtre, votre vie est la mienne, vous vivez ce que je vis. La destinée est une. Prenez donc ce miroir et regardez-vous-y. Hélas ! Quand je vous parle de moi, je vous parle de vous. Comment ne le sentez-vous pas ? Ah ! Insensé qui croit que je ne suis pas toi » Victor Hugo