Je suis épuisée. Pas simplement par la fatigue, mais par cette sensation de ne plus savoir où je vais, de perdre pied à chaque respiration. J’ai passé dimanche après-midi et une partie de la nuit à l’hôpital, pensant que quelque chose de grave se passait. J'avais cette sensation de suffoquer, de ne plus pouvoir respirer, et pourtant, il s'est avéré que c'était juste une crise de panique. C’est étrange, non ? Que ce soit l’esprit qui puisse avoir autant de pouvoir sur le corps, à tel point qu’on finit par douter de tout. Ce n’était qu’une crise, mais c’est comme si le monde autour de moi se dérobait, sans raison apparente.
Depuis, je n’arrête pas de pleurer. Et je ne sais même pas pourquoi. Ce n’est pas de la tristesse, ni de la colère, juste un flot d’émotions qui se libère sans que j’aie le contrôle. Pourtant avec les antidépresseurs j'ai plus de mal a pleurer qu'avant. Il y a des moments où je me sens déconnectée de moi-même, où je ne comprends plus vraiment ce qui se passe dans ma tête. Je crois que je n’ai pas d’autres choix que de laisser tout ça sortir, même si je ne sais pas à quoi ça sert.
Et puis, ma peau. Elle me fait me sentir encore plus mal dans ma peau. Ces boutons qui apparaissent me font sentir encore moins jolie que d’habitude, et ça ne m’aide pas à me sentir mieux.
Et, comme si ça ne suffisait pas, une crise d’endométriose s’est imposée. Cette douleur est un poids supplémentaire, un fardeau que je n'avais pas prévu, mais il faut bien vivre avec. C’est épuisant, mais je me dis que c’est un combat parmi d’autres, qu’il faut simplement accepter et avancer.
Demain, je vais en musique. Et vendredi aussi, probablement. Je sais que je dois avancer, même si parfois je me sens comme si tout était trop lourd à porter. Mais je vais quand même y aller. Parce qu’il y a des moments où il faut continuer à faire ce qui est attendu de nous, même quand on a l’impression de ne pas être à la hauteur. #Achevezmoi
