Il pleure dans mon cœur,
Comme il pleut sur la ville ;
Quelle est cette langueur,
Qui pénètre mon cœur ?
Tellement de souvenirs.
L’époque où nous étions unis, amis, et pratiquement inséparables.
Maintenant, cette époque n’est plus... et je suis là, moi.
Nostalgique, je repense à tout ça.
Je ne fais même pas pourquoi, mais les souvenirs me submergent. Me font sourire.
Puis je me souviens, à contre-cœur, que cette époque n’est plus.
Révolue.
Quand nous étions libres d’esprit, sans pensées parasites.
Et que le monde... et que le monde était à nous, littéralement.
Nous étions invincibles, les Queens du Game.
Et puis, le temps est passé par-là.
Nos caractères se sont forgés, jusqu’à devenir trop différents, et les disputes ont commencées.
Maintenant,
Nous ne parlons plus.
Et moi, nostalgique que je suis, je rêve de cette époque, où nous nous croyions forts, insubmersibles, immortels.
Et malgré moi, je pleure.
Avec l’espoir, qu’un jour, tout ça se réitère.
Car, après tout,
C’est bien la pire peine
De ne savoir pourquoi
Sans amour et sans haine
Mon cœur a tant de peine.