@ Lunespoir
Je suis désolé·e de ne pas être aussi fataliste que toi.
Mais j'ai souffert, à un point où je ne pensais même plus pouvoir m'en sortir, à un point où je me suis laissé·e crever sans plus rien faire de mes journees, ni manger ni boire.
Pendant cinq mois.
Je suis d'accord avec toi, putain, ce monde, c'est de la merde. On se sert de jolis discours creux sans fondement. Mais ouais, cette putain de vie dans ce putain de monde vaut le coup d'être vécue. Parce qu'il existe des choses belles. Des moments beaux, futiles, dans une vie morne. C'est peut être bateau, mais c'est ça qui fait la beauté d'une vie. Et tout le monde souffre, je t'interdis de dire le contraire.
Les mots peuvent briser. Mais tu peux renaître de ça. Tu peux t'en servir pour te rendre plus forte. Alors forcément, si tu restes là à t'apitoyer sur ton sort, t'avanceras jamais. Mais il faut que tu avances. Parce c'est ça, l'adolescence.
Ouais, t'en as marre, ouais, t'es à bout. N'empêche, le suicide, c'est vachement dur à réaliser, crois moi. Donc faut vivre. Apprendre à vivre. Et pour vivre, faut se sortir ça de la tête.