Bientôt, quand les hématomes se seraient résorbés, quand la griffure de Freyja se serait transformée en cicatrice sur la joue, Ophélie retrouverait un visage familier. Mais son regard, lui, ne reviendrait jamais comme avant. A force de voir des illusions, il avait perdu les siennes et c'était très bien comme ça. Quand les illusions disparaissent, seule demeure la vérité. Ces yeux se tourneraient moins vers l'intérieur et davantage sur le monde. Ils avaient encore beaucoup à voir, beaucoup à apprendre.                 
La passe miroir: Les fiancés de l'hiver de Christelle Dabos