C’est crevant, épuisant, harassant. Handicapant. En deux mots comme un dix : une sacrée saloperie (me pardonnerez-vous l’emploi de ce vocabulaire ?).
Ça fait des années que je suis atteinte, comme ma petite sœur d’ailleurs, mais les crises se sont rapprochées et amplifiées au fil des années, jusqu’à ce que des crises plusieurs fois par mois deviennent une crise, tout le temps.
Honnêtement, je me rappelle à peine ce que j’ai fait depuis novembre dernier. Et quand je dis « à peine », en fait c’est « plutôt rien ».
Donc bon.
Malheureusement, comme beaucoup d’autres choses, l’écriture n’était même plus une possibilité tant j’étais fatiguée.
Maintenant, ça va un peu mieux (en espérant que ça dure), et c’est pourquoi je vous annonce avec fierté que le chapitre 18 sera publié directement après ce petit message, suivie dans le courant de la semaine par un chapitre bonus du point de vue de Naomi.
Je ne souhaite à personne de vivre ce que j’ai vécu ces dernières années, et si d’aventure vous souffrez d’endométriose, ou de règles douloureuses (quand ça revient chaque mois, y’a pas à dire, c’est fâcheux), sachez que je suis de tout cœur avec vous. Et j’espère que vous aurez aussi des personnes géniales pour vous soutenir : pour être à vos côtés le temps que vous alliez mieux (il faut être optimiste, dans la vie, n’est-ce-pas ?).
Donc voilà. J’espère que ce nouveau chapitre vous plaira… mais je vous recommande vivement de relire le précédent (c’est ce que j’ai dû faire d’ailleurs…)