À 24 ans il sortit major de sa promo pour devenir l'un de plus jeunes chirurgiens plastiques de son pays. Avec un parcours si rapide, il est évident que beaucoup l'ont sous-estimé, voir haïe en le pensant trop arrogant. Mais au final la donne est tout à l'opposé, avec son aura douce et bienveillante, Matvei est apprécié par tous ses collègues. Pas une once d'arrogance, juste une curiosité sans faille et une délicatesse hors norme. Il paraît emphatique, émotif. Il serait facile de se demander comment un garçon si sensible peut passer ses journées à travailler avec des personnes parfois brûlées ou déformées, pleurant contre sa manche en espérant qu'il sauve le reste de leur existence. Matvei est très professionnel, très attentif et minutieux. Quand bien même le défi soit colossal, il n'a jamais reculé devant une personne quémandant de l'aide, ce qui participe également à lui forger une réputation de "hero". Il ne lui fallut qu'un an dans l'hôpital pour passer chef de son service, et devenir le chirurgien le plus demandé. Avec ses "doigts de fée", on peut le dire, Matvei fait un travail impeccable.

Bien qu'il travaille dans la plastique, il s'intéresse également à toutes les autres formes de chirurgie. Ainsi vous le trouverez bien souvent dans des salles d'observation lors de grosses intervention, armé de son calepin qu'il semble, par ailleurs, trimballer partout avec lui. Apprendre est un plaisir dont il ne se lassera jamais. Matvei n'est que très peu souvent appelé en urgence, ce qui lui permet d'avoir des temps libres bien marqués. Or il reste d'astreinte tous les jours, et garde son bippeur dans sa poche en cas de problème. A présent parlons salaire. Avec un métier tel que le sien, demandant une grande quantité d'étude et de talent, Matvei avoisine les 878 478 voir 1 317 717 roupies brutes par mois (ce qui est l'équivalent de 10 000 à 15 000 euro par mois). En conclusion -et ce n'est un secret pour personne- il gagne excessivement bien sa vie.