Pale_stine

Je les plains, ces mesquins qui croient être quelqu’un.
          	Je les plains, ces mesquins qui pensent pouvoir atteindre quelqu’un.
          	Oui, ils y arrivent — par mille chemins, par mille façons.
          	
          	Mais qu’en est‑il d’eux-mêmes ?
          	
          	Savent-ils seulement s’atteindre eux-mêmes ?
          	Savent-ils seulement se regarder en face, reconnaître ce qu’ils sont, accepter ce qu’ils deviennent ?
          	Savent-ils seulement voir la mesquinerie qui les habite ?
          	
          	Non.
          	Je ne le crois pas.

Pale_stine

Je les plains, ces mesquins qui croient être quelqu’un.
          Je les plains, ces mesquins qui pensent pouvoir atteindre quelqu’un.
          Oui, ils y arrivent — par mille chemins, par mille façons.
          
          Mais qu’en est‑il d’eux-mêmes ?
          
          Savent-ils seulement s’atteindre eux-mêmes ?
          Savent-ils seulement se regarder en face, reconnaître ce qu’ils sont, accepter ce qu’ils deviennent ?
          Savent-ils seulement voir la mesquinerie qui les habite ?
          
          Non.
          Je ne le crois pas.

Pale_stine

Je suis de ceux qui parlent beaucoup.
          
          Tout le temps.
          
          Sans cesse.
          
          Je parle sans cesse, je ris fort, beaucoup pour très peu.
          
          Ce n'est que pour ne pas entendre mes propre pensées.
          
          Je me noie pas en silence.
          Je me noie en criant que tout va bien.
          Parcequ'au fond je ne vois pas de meilleur solution qu de faire semblant que tout va bien pour que tout aille mieux.
          
          Je suis de ceux qui avancent avec des montagnes sur le dos et des prisons dans le cœur.
          
          Je suis de ceux qui n'accepte que très rarement la paix.

Pale_stine

Y'a rien de pire que d'être malade.
          
          Si.
          
          Non.
          
          Si, la santé c'est ce qu'il y a de plus précieux.
          
          Oui mais perdre sa santé ce n'est pas le pire.
          Le pire c'est de voir ceux qu'on aime perdre la leur. C'est de voir leurs corps faibles et amaigris, c'est de prendre conscience de la fragilité humaine à travers leurs souffrances. C'est de les regarder dans les yeux et d'être frappé par la vérité attroce qu'est la mort. Le pire c'est de dormir le soir avec la boule au ventre. 
          
          Le pire c'est de voir un de ses piliers s'effondrer.
          
          
          

AlixQuiNaPlusDinspi

Cc mv