pantomime

Je reviens sur wattpad en pèlerinage, 
          pour retrouver les textes que, admirative, 
          je grattais dans des carnets.
          Toutes ces histoires que vous racontiez...
          Les pages, je les ai tournées avec impatience,
          et ces feuilles citronnées s'amenuisent,
          en amplifiant la promesse faite, il y a quatre ans :
          quand je terminerai, je serai adulte.

Elle me manque pas tous les jours.
          Mais presque. 
          Qu'est-ce que je faisais d'autre, il y a un an ?
          J'aimerais revenir sous somnifères, ramper dans l'Entre-deux. 
          À moitié morte la moitié du temps, et trop éveillée du reste pour faire autre chose qu'attendre.
          
          Claire m'a dit que j'étais soignée. Pas guérie, soignée. Qu'il faut que j'attende, que la nature déteste le vide et qu'elle reprendra ses droits sur moi, qu'elle rendra doux ce qui est disgracieux.
          
          En attendant, il faut pas que je retombe.
          Fais le mur, saute dans le vide,
          Tombe.
          

on est pas dans trois ans, et je me trouve déjà ridicule ;))

16

Hey. Juste sache que tu écris super bien 

On te dit que c'est jeudi,
          Mais jeudi c'est bleu,
          Et tu n'as pas envie de vivre jeudi.
          Tu es malade,
          Ou au moins fatiguée,
          Et sans que tu saches pourquoi,
          Le bus qui t'amène au lycée à une saveur d'hôpital de nuit,
          Refuse l'appel entrant,
          Tu rêves de sortir.
          Va rejoindre les autres,
          Bouffer trois légumes crus,
          Et attendre que l'horloge s'active un peu,
          En écoutant théâtre et poésie.
          Sortir,
          Prendre un autre bus,
          Et encore rentrer.

Une semaine et demie de cours et j'ai déjà BESOIN de vacances 

Tu devrais écrire plus c’est magnifique 

Elle s'est trouvée,
          Pas moi.
          Je suis resté au lycée
          Elle est est partie.
          Je ne lui en veux pas,
          C'est elle qui a eu raison.
          Alors que je flirtais entre trois états
          D'hystérie, d'inconscience et d'inconstance,
          Elle est devenue.
          S'est détachée du poids de sa mère,
          S'est coupé les cheveux de travers,
          A abandonné les réseaux sociaux.
          Je ne pouvais rien lui dire.
          Je n'allais pas l'emprisonner dans mon monde industriel,
          J'y suis déjà,
          Et je vois comme j'en souffre.
          Je m'en voudrais tant de la cloisonner,
          L'oiseau libre,
          Mais elle me manque,
          Terriblement
          Et je ne sais plus lui parler

Bonne vacances à ceux qui y sont déjà ! 
          ( Mon cas, enfin/hélas  )